« Merci de me poser ce genre de question », a-t-il répondu à la journaliste de l’Humanité qui l’interrogeait, « parce qu’ils s’en foutent. Le système médiatique est d’une pauvreté absolue, c’est le moment qui les intéresse. » Et d’ajouter, un brin caustique : « Là on va bouffer de la reine pendant dix jours. »

Mais s’il regrette l’omniprésence de la famille royale dans l’actualité, parce qu’elle éclipse les sujets comme « la rentrée »l’insoumis voit malgré tout « un truc sympa » avec ce battage : « On va beaucoup voir Stéphane Bern, et moi je l’adore. Peut-être qu’il vous… Mais moi je l’adore. » Une confession qui n’a pas manqué de provoquer les rires de l’assistance, pas forcément la plus encline à s’enthousiasmer des récits de l’animateur spécialiste de l’histoire et des têtes couronnées.

Pas fan depuis longtemps

On se souvient par exemple des reproches récurrents adressés par le lieutenant de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et professeur d’histoire de formation, à Stéphane Bern. Selon lui, l’homme d tiquait les contenus « idéologiques » et « le choix très orienté des sujets » de Secrets d’Histoire, sans toutefois dénier « les images remarquables » et « la personnalité attachante de son animateur. » À l’époque, Jean-Luc Mélenchon avait, lui aussi, signé la lettre. e radio et de télé raconte l’histoire, dans ses émissions, uniquement à travers la noblesse et la royauté, en oubliant trop souvent les figures révolutionnaires.

En 2015, l’élu signait même une lettre ouverte à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, dans laquelle il critiquait les contenus « idéologiques » et « le choix très orienté des sujets » de Secrets d’Histoire, sans toutefois dénier « les images remarquables » et « la personnalité attachante de son animateur. » À l’époque, Jean-Luc Mélenchon avait, lui aussi, signé la lettre.