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Au secours Ségolène revient !
14 décembre 2018

MME ROYAL DELINQUANTE SOCIALE Royal attaque

 

MME  ROYAL DELINQUANTE SOCIALE

Royal attaque Raffarin 
pour diffamation

L'ancien premier ministre, évoquant l'affaire des collaboratrices impayées de la candidate à la présidentielle, avait parlé de «délinquance sociale». Ségolène Royal se pourvoit aussi en cassation contre sa condamnation à régler ces salaires non-versés.

» Delanoë et Royal se préparent à s'affronter

L'affaire des ex-collaboratrices de Ségolène Royal que la présidente de la région Poitou-Charentes n'avait pas rémunérées d'avril à juillet 1997, n'en finit par de faire des vagues. Déjà au centre de la sortie du chef de l'Etat contre la presse, le dossier vient de valoir à Jean-Pierre Raffarin une plainte pour diffamation. Jean-Pierre Mignard, l'avocat de Ségolène Royal, a annoncé jeudi que sa cliente allait poursuivre l'ancien premier ministre pour diffamation. A l'origine de cette plainte, l'accusation de « délinquance sociale », lancée par l'ex locataire de Matignon à la socialiste sur les ondes de RMC, le 14 avril.

Jean-Pierre Raffarin réclame alors la démission de la présidence de la Région Poitou-Charentes de Ségolène Royal. «Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions. Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est une faute majeure », martèle-t-il, ajoutant « Ségolène Royal donne des leçons à la terre entière mais traite ses collaboratrices de manière condamnable. Elle se trouve aujourd'hui face à ses mensonges et démissionner serait un acte de dignité ».

Les salaires impayés seront versés

Outre cette plainte avec constitution de partie civile, qui va être déposée dans les jours qui viennent, Me Mignard a également annoncé que la prétendante au poste de premier secrétaire du PS allait se pourvoir en cassation contre sa condamnation à verser les salaires impayés à ses anciennes assistantes. La cour d'appel de Rennes avait donné raison le 10 avril à ses deux ex-attachées parlementaires, qui réclamaient depuis 1997 le versement de plusieurs mois de salaires non payés, puisqu'elles avaient continué à travailler après la dissolution de l'assemblée sans obtenir la moindre rémunération. Le pourvoi ne se fera pas au détriment des employées. La procédure n'étant pas suspensive, les deux employées «recevront l'intégralité de ce qui leur est dû», a précisé l'avocat.

Me Mignard a par ailleurs qualifié de «pitoyable exploitation partisane» les critiques adressées mercredi par Nicolas Sarkozy à plusieurs organes de presse. Dans ces critiques, rapportées par des participants à une réception des députés UMP à l'Elysée, le président accusait notamment le Parisien, l'AFP, Marianne, le JDD et l'Express de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de son adversaire malheureuse à l'Elysée. Les déclarations du chef de l'Etat «confirment la volonté d'exploiter un litige né d'un problème complexe de droit du travail en machine de guerre politicienne», déplore l'avocat, qui dénonce « une campagne qui cherche à flétrir l'image de sa cliente et qui se soucie peu du sort de ses assistantes ».

Dans une église, agenouillée

De son côté, la principale intéressée a fustigé «l'acharnement» de certains responsables de droite concernant ses mésaventures judiciaires.«Trop d'acharnement, d'abord depuis 10 ans et maintenant tous les jours, ça méritait une riposte. Maintenant, quand je serai attaquée avec acharnement, je riposterai.», a souligné Ségolène Royal, en déplacement à la Rochelle. Dans ce dossier, a précisé l'élue de Poitou-Charentes, il s'agit d' «une assistante parlementaire qui travaille aujourd'hui pour l'UMP» et qui «n'a pas eu un seul jour de chômage, ni un seul jour de précarité».

Par ailleurs, l'ex-candidate à la présidentielle a décidé d'attaquer l'hebdomadaire Paris-Match pour une photo parue dans le numéro de la semaine dernière. Elle y apparaissait agenouillée, priant dans une église en Italie. Elle poursuit l'hebdomadaire, en référé, pour «atteinte à la vie privée».

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