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Au secours Ségolène revient !
15 janvier 2019

Ségolène Royal renonce à être tête de liste aux

 

Ségolène Royal renonce à être tête de liste aux européennes. LES CAUSES.

 

 

L'ancienne candidate à la présidentielle attribue son renoncement à briguer une tête de liste de gauche à des «problèmes d'ego» de ses éventuels «partenaires».

Ségolène Royal ne sera pas tête de liste d'une gauche rassemblée pour les européennes. Elle ne sera même pas présente une liste en mai prochain. Elle l'a annoncé ce vendredi matin sur France Inter, mettant fin à un feuilleton de plusieurs semaines où elle a tenté de s'imposer comme une tête de liste d'une gauche rassemblée, qui aurait pu aller du PS au PCF en passant bien évidemment par les écologistes et par Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon. «J'avais posé comme condition de pouvoir structurer et créer une convergence et un rassemblement des écologistes, de la gauche, des démocrates, de la société civile également. Ces conditions ne sont pas remplies puisqu'un certain nombre de partenaires ont refusé donc je reprends ma liberté de ne pas être candidate; mais je reste dans le jeu des européennes au sens où le travail que nous avons commencé à faire face aux défis qui sont devant nous: l'urgence climatique, l'urgence sociale, l'urgence démocratique, la montée des nationalismes. Voir qu'on n'est pas capable de s'unir au niveau de la gauche, des démocrates et des écologistes, c'est assez désolant».

Au micro de France Inter, l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 s'est plusieurs fois dite «désolée que cette union ne se fasse pas». «Au départ ce n'était pas mon idée, on est venu me solliciter, j'ai regardé si j'avais la capacité de rassembler, mais cette main tendue n'a pas été saisie», rappelle-t-elle. L'ancienne ministre met en cause, sans vouloir les nommer Yannick Jadot (EELV) et Benoît Hamon (Génération.s) pour leur refus de monter une liste unique de la gauche. «Qu'ils prennent leurs responsabilités. Ils auront des comptes à rendre. Ce choix politique est une faute au moment du basculement vers le pire ou le meilleur». Pour elle, «il y a un problème d'ego». Mais même si elle ne se refuse à prendre une tête de liste, elle entend rester dans «le jeu européen». Elle affirme même sur France Inter qu'elle pourrait «soutenir une liste», même si elle ne dit pas encore laquelle.

 «Elle incarnait l'inverse de ce qu'elle dénonce»

Mis en cause par l'ex-candidate à la présidentielle, la tête de liste des écologistes et eurodéputé Yannick Jadot lui a rétorqué en direct qu'il aura en effet des «comptes à rendre» pour défendre l'écologie et l'Europe, soulignant que pour cela, trois qualités sont nécessaires: «clarté, constance et cohérence». Le bras droit de Benoît Hamon, l'eurodéputé Guillaume Balas est lui aussi monté au créneau. «Comme d'habitude, Royal ment, jamais elle ne s'est entretenue avec Hamon», a-t-il dénoncé sur Twitter. Ajoutant: «Elle incarnait exactement ce qu'elle dénonce: l'égotisme, le social-libéralisme, l'autoritarisme. Passons à la construction d'une espérance européenne de progrès sincère...»

Au Figaro, Guillaume Balas assure que Benoît Hamon n'a pas vu Ségolène Royal «depuis la présidentielle». À la question de savoir si sa candidature était sérieuse, Balas répond qu'il s'en moque «absolument». Seul intérêt à l'annonce pour le numéro deux du mouvement Génération.s, «cela permet d'éclaircir enfin le terrain et d'affirmer quelque chose de radicalement nouveau». «Tous ces revenants éternels, ces fantômes, sont enfin mis à la cave. Le vieux PS qui incarne toutes les trahisons est derrière nous et nous allons pouvoir nous déployer de façon démultipliée!»

Pour Balas, François Hollande, qui prononce des vœux dimanche depuis le Pas-de-Calais, n'a «aucune importance». Quant à l'ancien ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui devrait prochainement rencontrer les sénateurs socialistes, il est pour Guillaume Balas, «une fausse valeur». «C'est un pseudo-homme d'État qui a été très absent pendant la présidentielle», dénonce Balas, qui travaillait lui-même auprès de Benoît Hamon, alors candidat PS. «Cazeneuve a été alors incapable d'assumer aussi bien un soutien qu'une trahison, ce vers quoi il penchait pourtant».

 

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