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Au secours Ségolène revient !
22 février 2019

SÉGOLÈNE ROYAL, LA FEMME POLITIQUE LA PLUS

SÉGOLÈNE ROYAL, LA FEMME POLITIQUE LA PLUS DÉTESTÉE DE FRANCE ? 2009.

 

Probablement les médias ont laissé de côté ces dernières temps ce qui doit être considéré comme un véritable événement dans le petit monde des sondeurs politiques et des spécialistes de l’opinion : Ségolène Royal est devenue dans certains baromètres de suivi de l’opinion la personnalité politique recueillant le plus de jugements défavorables derrière Jean-Marie et Marine Le Pen, et devant Philippe de Villiers. Ce résultat est l’aboutissement de la chute progressive de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007.

 

UNE COTE D’AVENIR À LA PROGRESSION EXEMPLAIRE JUSQU’EN 2007

 

Souvenez-vous. En novembre 2006, à l’occasion des primaires du Parti Socialiste, les militants choisissaient massivement Ségolène Royal comme candidate à l’élection présidentielle de 2007. A l’époque, probablement agacés par l’ascension rapide de la présidente de la région Poitou-Charentes, certains la surnommaient la « Madonne des sondages » et parlaient de « manipulation médiatico-sondagière ». Pourtant l’étude de la cote d’avenir TNS Sofres – Figaro Magazine de l’ancienne ministre de Lionel Jospin met en exergue le caractère exemplaire de sa progression politique : régulière et inarrêtable.

Entre 1997, date de son entrée dans ce baromètre, et 2002, entre 40% et 50% des Français affirmaient chaque mois souhaiter voir la ministre déléguée à l’Enseignement puis à la Famielle jouer un rôle dans la vie politique à l’avenir. A titre de comparaison, Bernard Kouchner, personnalité la mieux notée de la vague d’octobre 2009 de ce classement recueille un score de 45%. Femme jeune et pugnace, elle incarnait ainsi à l’époque les espoirs de beaucoup de Français.

Suite à la victoire de Chirac à la présidentielle de 2002 et au retour aux affaires de la droite, elle disparaît du premier plan du paysage politique. Sa cote d’avenir s’en ressent évidemment : elle retombe en-deça des 40% d’opinions positives, mais arrive à maintenir une présence suffisante et les scores qu’elle recueille, autour de 30-35%, sont l’équivalent de ceux enregistrés ces temps-ci par Martine Aubry ou François Bayrou.

C’est son élection à la tête de la région Poitou-Charentes en mars 2004 qui va lui permettre d’acquérir une nouvelle dimension dans l’opinion. Symbole de la conquête par la gauche de la quasi-totalité des régions françaises, elle est identifiée par les Français comme la femme de l’avenir, et par les sympathisants de gauche comme l’espoir de victoire en vue de l’élection présidentielle. Sa personnalité bien mise en valeur lui permet de progresser dans le coeur de nos concitoyens et d’atteindre une cote d’avenir de 61% en décembre 2006, quand un certain Nicolas Sarkozy n’arrivait pas à dépasser 50%. 

 

UNE PERSONNALITÉ QUI CLIVE, UNE POPULARITÉ QUI CHUTE

 

Comme nous l’avons déjà souligné dans un article sur Ségolène Royal, sa défaite à l’élection présidentielle ((http://www.delitsdopinion.com/1analyses/segolene-royal-dans-lopposition-quel-bilan-45/)) n’a pas été suivi d’un réel enthousiasme ou de la construction d’une personnalité d’opposition permettant de croire à un lendemain qui chante, comme les ont connus François Mitterrand ou Lionel Jospin. Au contraire, comme le montre l’évolution de la popularité de Ségolène Royal à partir de 2007, s’en est suivi une rapide descente aux enfers.

 

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