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Au secours Ségolène revient !
3 avril 2019

Nomination au Ministère de l'Ecologiez et

 

Nomination au Ministère de l'Ecologiez et népotisme

 

La nouvelle ministre de l'Ecologie a été contrainte d’annoncer qu’elle ne conserverait pas sa présidence à la tête de la région Poitou-Charentes. Voilà qui met fin au processus de gestation du premier couac du gouvernement Manuel Valls. Le gouvernement l'a échappé belle. Mais ce couac, évité de justesse, est de nature à alerter sur les risques que inhérents à sa présence  au sein du gouvernement. Car il présente tous les symptômes des travers politiques et publics auxquels elle éprouve tant de mal à renoncer. Il en faut en effet être dotée d'un culot d'acier, comme disait Chirac qui s'y connaissait en la matière, pour oser, à peine nommé au gouvernement, laisser entendre et laisser dire sans ambiguïté que l'on s'apprête à cumuler présidence de région et ministère, comme si de rien n'était. Au mépris du bon fonctionnement des institutions. Il faut se considérer comme au-dessus de tous et de tout pour avoir le front de décréter que l'on constitue de soi-même une sorte d'exception supérieure, qui par nature ne relève pas des prescriptions du président de la République et du Premier ministre en matière cumul.

 Il faut être dépourvu de tout surmoi politique pour oser une posture que l’on interdit aux autres et qu’on a érigé en marqueur républicain incontournable.  Oui, c'est bien elle qui disait en 2013 : " Les Français apprécieraient tout de suite le non-cumul des mandats. Qu'on fasse voter maintenant cette réforme. C'est un engagement du PS depuis des années. C'était une promesse importante, appliquons-la dès les prochains scrutins et pas à la fin du quinquennat. Ce serait un signe fort de la mutation politique, un exemple de la politique par la preuve. La détermination on l'a ". O combien, la concernant. Face à ce qui aurait été tout à la fois un reniement, un privilège sans fondement, une trahison et un couac, elle a dû plier. Et renoncer. Et se contraindre à la loi commune. Et c'est tant mieux pour Manuel Valls, dont l'autorité aurait été bien mise à mal au cas où elle avait réussi à imposer son caprice. Hélas pour la gauche au pouvoir, déjà éprouvée par deux ans de couacs, ratages, démonstrations d'amateurisme et improvisations autodestructrices, cet épisode ne peut qu'inciter le nouveau chef du gouvernement à la prudence et à la surveillance de son cas. Le Premier ministre a (déjà) évité le pire.  Que la nouvelle ministre de l’Écologie ait pu un moment songer à cumuler, c'est le signe qu'elle n'a pas changé, en rien, en dépit de ses échecs et déconvenues successives. Celle qui a toujours considéré que sa large défaite à l'élection présidentielle de 2007 était une victoire, n'a tiré aucune leçon de son échec à la Primaire socialiste de 2011, aussitôt suivi d'un autre échec aux élections législatives de 2012. Tout indique qu'elle se considère comme ointe d'une légitimité supérieure à ses camarades socialistes, ne devant se plier à aucun autre impératif que l'idée qu'elle se fait d'elle même, assurée de la protection active de son ex dans cette nomination.

 

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