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Au secours Ségolène revient !
10 juin 2019

« Il doit rassembler la gauche » : Glucksmann se

« Il doit rassembler la gauche » : Glucksmann se range derrière le leadership de Jadot

A peine élu au Parlement européen, Raphaël Glucksmann pense déjà à 2022. Il espère convaincre les autres leaders de la gauche de s'allier pour une candidature commune à la présidentielle.

Arrivé en sixième position aux élections européennes, Raphaël Glucksmann entend aider à l’union d’une gauche divisée. Sur le plateau de France 3, l’eurodéputé PS-Place Publique se dit prêt à suivre Yannick Jadot et tend la main à Jean-Luc Mélenchon.

Diviser pour mieux régner, la méthode Mélenchon avait fonctionné pour La France Insoumise lors de la dernière présidentielle. S’il n’avait pas atteint le second tour, près de 20 % des électeurs s’étaient prononcés pour lui, le plaçant en tête à gauche.

Deux ans plus tard, il n’a pas su faire coup double. Aux Européennes, la liste LFI se trouvait loin derrière Europe Écologie-Les Verts et faisait jeu égal avec le Parti Socialiste. La gauche est éparpillée et ne semble pas en mesure, à court terme, de gagner une élection.

« Jadot doit rassembler la gauche »

Cette situation ne convient pas à Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique. « 30 % des gens suffoquent dans ce duel entre Macron et Le Pen », déplore l’écrivain. Alors qu’il fait ses premiers pas à Bruxelles, le nouvel eurodéputé se range derrière le leadership de Yannick Jadot, tête de liste EELV ayant récolté plus de 13 % des voix. « Yannick Jadot doit porter ce discours de rassemblement. Il a une responsabilité immense, affirme-t-il sur le plateau de « Dimanche en politique » sur France 3. Je suis très heureux que le logiciel écolo soit l’horizon politique de la recomposition de cet espace. »

 

S’il se dit prêt à discuter avec le premier parti de gauche, Glucksmann pose ses conditions : il faut que l’eurodéputé EELV arrête de distribuer les bons points écolos aux autres formations « progressistes ».

L’essayiste en profite même pour tendre la main à La France Insoumise : « On peut parler à Jean-Luc Mélenchon. S’il y a deux ou trois candidatures (de gauche) en 2022, c’est mort ! […] Ce sera Emmanuel Macron contre Marine Le Pen une fois de plus. »

 

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