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Au secours Ségolène revient !
13 juin 2019

"Oui, il pourrait jeter l'éponge" : le silence de

"Oui, il pourrait jeter l'éponge" : le silence de Jean-Luc Mélenchon inquiète ses proches

Le leader de La France insoumise garde le silence depuis le résultat décevant de La France insoumise aux élections européennes.

 

Quand Jean-Luc Mélenchon sortira-t-il du silence ? C'est la question que se posent de nombreux élus de La France insoumise, deux semaines après l'échec du mouvement aux élections européennes. L'un d'entre eux, qui assure avoir beaucoup parlé avec lui, se confie à franceinfo : "Je ne sais pas ce qu'il va faire. Sa première tentation c'est de prendre du recul, comme il l'a annoncé. Mais jusqu'où ? Je n'en sais rien. Oui, Il pourrait jeter l'éponge."

"Tout faire exploser"

Ce même élu craint aussi des répercussions, après la sortie de Clémentine Autain qui avait été très critique sur la ligne politique du mouvement : "Il peut aussi tout faire exploser, il est tenté de lui régler son compte". Enfin, une autre frondeuse a quitté le parti samedi 8 juin, Charlotte Girard, une figure de La France insoumise, ancienne coordinatrice du programme de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle.

L'élu qui s'est confié à franceinfo et qui tient à garder l'anonymat se dit "très pessimiste", à la fois sur le choix de Jean-Luc Mélenchon et sur l'avenir du mouvement. Il décrit enfin une personnalité "aux aguets", le député de la Somme, François Ruffin, avec un brin d'ironie : "Il nous fait profiter de son talent par son silence".

Depuis le 26 mai et le faible score (6,31%) de la liste de La France insoumise aux européennes, Jean-Luc Mélenchon a assuré de manière elliptique sur son blog qu'il se prononcerait après le 6 juin sur le "moment politique" : "Je proposerai une suite pour notre chemin et je dirai ce qu'il en sera pour moi."

 

 

Jean-Luc Mélenchon sort du silence et promet de continuer le combat contre le gouvernement

 

Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 5 juin 2019.

S'il reconnaît que sa lourde défaite électorale ne le met dans la meilleure position pour incarner l'opposition, Jean-Lu Mélenchon a assuré qu'il continuerait à s'opposer globalement à la politique du gouvernement.

Il n'avait plus parlé publiquement depuis le soir du 26 mai et la déroute de la France insoumise aux élections européennes. Jean-Luc Mélenchon a pris la parole mercredi 12 juin à l'Assemblée nationale, pour répondre au discours de politique générale d'Édouard Philippe.

Il a admis que la "suite du combat" s'annonçait "dans des conditions très dures" pour son parti après l'échec des européennes, mais a affirmé que LFI ne céderait pas pour l'acte II du quinquennat.

"Compte tenu de notre résultat électoral, je suis parfaitement conscient de la difficulté de notre situation, pour mener le combat", a affirmé depuis la tribune de l'Assemblée M. Mélenchon, confirmant un désaccord "global" avec la politique du gouvernement, après le deuxième discours de politique générale d'Édouard Philippe.

La parole du responsable Insoumis était attendue depuis le soir des élections européennes marquées par l'échec de son parti, avec 6,31% des voix. "Le rapport de force est lourdement défavorable" et "la suite du combat s'annonce donc pour nous dans des conditions très dures, nous les assumons. Mais n'allez pas croire pour autant que tout vous soit permis de ce seul fait", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône. Pour M. Mélenchon, Édouard Philippe n'est "guère encouragé à la lucidité", car "dans notre pays pour une certaine presse quand les opposants ne gagnent pas une élection ils devraient démissionner".

Rappelant avoir fait de l'élection européenne "un référendum" contre le pouvoir et la politique du gouvernement, il a lancé au chef du gouvernement: "vous l'avez perdu !".

Jean-Luc Mélenchon face à Edouard Philippe: "Quoi qu'il arrive, nous ne céderons pas"par BFMTV



"Et pourtant vous voulez faire comme si de rien n'était. Vous pensez gouverner contre tout le monde avec 20% des suffrages exprimés et 10% des inscrits. Et cela pour continuer à tout détruire (...). Dès lors toute votre politique est un passage en force contre le pays", a-t-il lancé.

"Ne m'objectez pas notre faiblesse actuelle! Une seule conscience peut protester contre tout", a poursuivi M. Mélenchon. "Il faut choisir (les) lendemains: lutter contre le rouleau compresseur de ce monde de violences écologiques et sociale ou céder. Nous ne céderons pas", a-t-il encore martelé. "Il le faut, car vous-même vous ne cédez rien. Et sous prétexte d'Acte II on n'y voit que le bégaiement de l'Acte I et vous êtes le danger", a ajouté le responsable LFI, sous les applaudissements de son groupe et des députés PCF. 

Jean-Luc Mélenchon lui-même a laissé planer un doute ces derniers temps sur son avenir à la tête du mouvement, qui a frôlé les 20% à la présidentielle de 2017. Après le 6 juin, "je proposerai une suite pour notre chemin et je dirai ce qu'il en sera pour moi", avait-il écrit récemment sur son blog.

 

 

 

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