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Au secours Ségolène revient !
18 juin 2019

Ségolène Royal dénonce les "reculs" en matière

Ségolène Royal dénonce les "reculs" en matière d'écologie depuis le début du quinquennat

L'ancienne candidate à la présidentielle espère que la suite du mandat d'Emmanuel Macron permettra de "réparer" les erreurs commises depuis deux ans. Des erreurs qui "expliquent" le départ de Nicolas Hulot.

 

Les douze prochains mois seront ceux de l’accélération écologique.” Voici ce qu’a clamé Édouard Philippe lors de son discours de politique générale, le 12 juin dernier, avant d’obtenir une large confiance de la part de l’Assemblée nationale. Des propos sur lesquels Ségolène Royal est revenue, ce lundi 17 juin, au micro de France Inter

Pour celle qui a été nommée ambassadrice pour les pôles arctique et antarctique par Emmanuel Macron, il y a deux éléments nouveaux à noter dans ce discours du Premier ministre: “le constat qu’insuffisamment a été fait depuis le début du quinquennat pour l’écologie, et deuxièmement qu’il faut changer de méthode, l’améliorer”. 

Prendre une position “ferme” contre le glyphosate

En effet, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle s’est montrée particulièrement critique à l’égard des deux premières années de la présidence d’Emmanuel Macron, pour qui elle avait voté à la présidentielle. “Sur le constat de l’insuffisance en matière d’écologie, j’espère que cela suffira non seulement à accélérer, mais aussi à réparer ce qui a reculé pendant les deux années et qui avait expliqué le départ de Nicolas Hulot”, a-t-elle notamment déclaré à Nicolas Demorand et Léa Salamé. 

 

Informations sur les Publicités Twitter et confidentialitéUne manière de pointer du doigt des “reculs”, depuis l’entrée en fonction du gouvernement actuel, en matière d’écologie et de réclamer des mesures afin de combler ces manquements. Comment? “Par exemple en redonnant à la France une position extrêmement ferme contre le glyphosate, parce que c’est le changement du vote de la France [sur cette question, NDLR] qui explique que l’Europe a donné une réautorisation.” Parmi les reculs, Ségolène Royal cite également la décision du gouvernement Philippe d’accorder à nouveau des permis miniers pour chercher du pétrole, ce qui est “contraire à l’accord de Paris”, mais aussi d’avoir supprimé le crédit d’impôt de transition énergétique, qui permettait aux Français de bénéficier de baisses d’impôts s’ils réalisaient des travaux comme la pose de panneaux solaires. 

Pour l’abandon définitif de la “taxe carbone”

En clair, il est nécessaire à l’entendre que l’exécutif “remette au niveau sa politique” et qu’il “accélère” sur les questions écologiques. Un souhait que Ségolène Royal résume ainsi: “Il faut que la France soit toujours à l’avant-garde et alignée sur la position la plus écologique possible.” 

Celle qui avait un temps été évoquée pour mener une liste de rassemblement de gauche aux dernières européennes est aussi revenue sur la question de la taxe carbone, imaginée pour taxer les véhicules polluants avant d’être suspendue. Or pour Ségolène Royal, “l’écologie n’a de sens” que si les consommateurs ont une alternative claire et abordable. “Vous ne pouvez pas mettre de taxe carbone s’il n’y a pas de véhicule électrique ou à hydrogène bon marché en face”, explique-t-elle, justifiant ainsi la nécessité d’abandonner totalement la taxe carbone tant qu’il n’y a pas de “consommation alternative”. 

 

“L’écologie doit être punitive quand il y a faute”, résume-t-elle, faisant référence du principe du pollueur-payeur. En somme, seuls ceux qui polluent doivent selon elle être frappés par des taxes et pénalités, et uniquement s’ils le font consciemment et sans autre possibilité plus écologique abordable et ”équitable”. 

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