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Au secours Ségolène revient !
21 août 2019

De Mélenchon à Le Pen : des «Poutinôlatres» à

De Mélenchon à Le Pen : des «Poutinôlatres» à gauche comme à droite

Depuis son accession au pouvoir il y a vingt ans, les relations se sont singulièrement compliquées entre Paris le maître du Kremlin. Sauf chez certains ténors, qui ne cachent pas leur admiration.

Le dirigeant contemporain que Vladimir Poutine admire le plus? Jacques Chirac. C'est dans un entretien au Financial Times, en marge du sommet du G20, en juin dernier, que le « tsar » du Kremlin a fait cette surprenante confession. En 2015, il avait déjà salué l'ancien président français pour son refus, en 2003, de s'engager dans la guerre américaine en Irak.

Toutefois, les relations entre Paris et Moscou sont plutôt comparables à… des montagnes russes depuis la prise de pouvoir il y a vingt ans de Poutine. Après Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy s'est montré plutôt critique vis-à-vis de Moscou. Grand défenseur de l'unité de la Géorgie, le chef de l'Etat avait condamné, en 2008, la décision de la Russie de soutenir l'autonomie de l'Ossétie du sud. De nouveau à la tête de la droite, Nicolas Sarkozy s'était pris d'une soudaine affection pour Poutine. Le 9 juin dernier, l'ancien président de la République, invité de la Chambre de commerce franco-russe, n'a pas manqué d'échanger avec le maître du Kremlin.

François Hollande, lui, a affiché sa « fermeté » contre Moscou durant tout son quinquennat. Une présidence marquée par l'annexion de la Crimée par Poutine, la guerre du Donbass, à l'est de l'Ukraine… Et ce, dans un contexte d'intensification du conflit syrien au sein duquel les Occidentaux, dont la France, s'opposent à Damas, allié de la Russie…

Antiaméricanisme et lutte contre l'islam radical

Le président russe n'a jamais laissé indifférent la classe politique française. Apprécié d'une partie de la droite pour son autoritarisme et son combat contre l'islam radical, Vladimir Poutine est aussi goûté, du côté de la gauche radicale, pour son antiaméricanisme.

Parmi les « poutinolâtres », François Fillon a sans doute été l'un des hommes politiques les plus proches de Vladimir Poutine. Après avoir quitté Matignon, le candidat LR à la présidentielle de 2017 était même allé jusqu'à prôner un « accord historique d'association. » La droite classique compte aussi des fans parmi Philippe de Villiers qui avait rêvé d'un Puy-du-Fou en Crimée, l'ancien député LR (devenu eurodéputé du Rassemblement national) Thierry Mariani, ou encore Jacques Myard, ancien parlementaire UMP et maire de Maisons-Laffitte (Yvelines).

Mais doutant de plus en plus de la proximité des Républicains avec Moscou, c'est avec le RN (ex FN) et ses dirigeants que Poutine a tissé des liens de plus en plus forts. Jusqu'à inciter Marine Le Pen à y chercher des financements pour sa campagne. « Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j'admire Vladimir Poutine », avait ainsi déclaré Marine Le Pen en 2011 à un quotidien moscovite. Jean-Luc Mélenchon détonne à gauche par sa défense du président russe. Le leader des Insoumis a toujours félicité les Russes pour leur engagement contre Daech. Et il avait été relativement pondéré au moment de l'annexion de la Crimée par la Russie et lors de la guerre en Ukraine.

 

 

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