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Au secours Ségolène revient !
6 septembre 2019

Nicolas Sarkozy ironise sur les déboires

 

Nicolas Sarkozy ironise sur les déboires conjugaux de Ségolène Royal : “J’aurais pu avoir de la sympathie”

En pleine promotion de son autobiographie, Passions, Nicolas Sarkozy ressasse le passé sur les différents plateaux de télévision. Ce mercredi 4 septembre, sur le plateau de C à vous, sur France 5, l'ancien chef d'État revient sur la différence de traitement médiatique concernant les déboires amoureux de Ségolène Royal et les siens pendant la campagne présidentielle de 2007.

Où l’ancien chef d’État passe, les plateaux télés ressemblent à des hérissons tant pleuvent les piques, notamment envers ses anciens adversaires politique. Ce mercredi 4 septembre, sur le plateau de C à vous, Nicolas Sarkozy n’a pas dérogé à la règle quand, au détour d’une expression de sympathie à l’égard d’Emmanuel Macron, a copieusement arrosé son ancien rival François Hollande par le biais d’une anaphorequi n’est pas sans rappeler les “Moi, président…“ que ce dernier avait employés durant la campagne présidentielle de 2012 : "Les heures supplémentaires c'est Sarkozy, je casse les heures supplémentaires. Le Grand Paris, c'est Sarkozy, je casse le Grand Paris. Il imaginait que tout commençait avec lui, tout finissait avec lui."

Mais le mari de Carla Bruni est aussi revenu sur ses déboires amoureux qui eurent lieu cinq ans plus tôt, lors des élections présidentielles qui l’opposaient à Ségolène Royal, alors épouse de François Hollande.

En justifiant l’intégration – dans Passions, son autobiographie parue cette année – de ses histoires de cœur avec Cécilia Ciganer-Albeniz (rencontrée alors qu’elle épousait l’animateur de télévision, Jacques Martin dans un mariage prononcé par Nicolas Sarkozy lui-même) par l’emballement médiatique que sa relation mouvementée avait générée à l’époque, l’ancien président de la République n’a pu s’empêcher de noter que la candidate adverse n’avait pas eu droit au même traitement alors que ses difficultés n’étaient pas non plus passées sous les radars des journaux et des magazines : “Ça a été tellement médiatisé, ça a été tellement au cœur du débat. C’était tellement extraordinaire. Au moment où je vivais cette situation, la candidate de gauche vivait la même situation. Toute la presse était au courant.

"On n'est pas traités de la même façon"

Pointant cette différence, le prédécesseur de François Hollande y lit une sorte d’allégeance de la presse française à l’égard du Parti Socialiste : “C’est pas la première fois qu’on verra que la gauche et la droite, c’est pas pareil en France. On n’est pas traités de la même façon. On parlait de moi, de mes déboires conjugaux, chaque minute.

Quand on souligne que son adversaire n’a pas été soumise au même examen médiatique, Nicolas Sarkozy tranche : “Bien sûr que non, pas un mot.“ avant de se dérider, sentant que le tapis rouge a été déroulé à l’expression de son ironie : “Et d’ailleurs, tant mieux, parce que ça m’aurait donné de la sympathie, peut-être une certaine faiblesse vis-à-vis de Ségolène Royal.

Ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy plaisante sur le divorce, ni qu’il tacle ceux qui ont été ses opposants en politique. Bien qu’il prétende ne plus faire de politique, son naturel jouteur en fait, quoi qu’il en soit, un animal politique toujours prêt à sortir les griffes.

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