L’union de la gauche, nous n’avons pas fini d’en entendre parler. Quel visage prendrait cette union de la gauche? Si l’eurodéputé Yannick Jadot n’a pas encore la réponse à cette question, il est sûr d’une chose: ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon, président du groupe la France Insoumise à l’Assemblée nationale.
Invité sur Franceinfo ce lundi 19 avril, l’écologiste reconnaît d’abord légitime la candidature de l’insoumis. “Jean-Luc Mélenchon est déjà candidat. Il porte son projet, fait campagne et c’est parfaitement légitime de sa part”. En revanche, l’élu EELV exclut un ultimatum à se ranger derrière le chef de la France Insoumise. “Pour le reste des formations politiques”, explique-t-il, il n’est pas question de “se rallier” à Jean-Luc Mélenchon sous la peine de “disparaître”.
Cette visible réticence envers le candidat à la présidentielle de 2022 serait motivée par des “aspects de fonds et différences notables” qui séparent l’eurodéputé et Jean-Luc Mélenchon, explique Jadot. “On va en parler et j’espère qu’à la fin on va converger”, ajoute le député européen EELV
La France Insoumise avance que les sondages font ressortir Jean-Luc Mélenchon comme candidat majeur de la gauche. Seulement, en prenant pour exemple les intentions de votes prêtées à certains candidats dans le passé, l’écologiste estime “qu’il faut être extrêmement réservé sur le caractère prédictif de ces sondages”.
Yannick Jadot souligne toutefois l’importance d’une “convergence” pour éviter l’échec que provoquerait une “division” de la gauche.