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Au secours Ségolène revient !
16 février 2020

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol

 

 

 « Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect, de l’éducation, de la connaissance, de l’intelligence par rapport à ce qu’on dit ». Ce sont les propos qu’a tenus Ségolène Royal dimanche 2 février sur France 3, au sujet de Mila, cette adolescente menacée de mort après avoir violemment critiqué l’islam sur les réseaux sociaux.

Une réaction qu’a vertement critiquée la sénatrice (PS) de l’Oise Laurence Rossignol : « Je crois que les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure par ailleurs cohérents avec d’autres prises de position qu’elle a pu avoir par le passé sur ces sujets-là (…) L’angle qu’elle choisit c’est celui du respect. C’est justement ce qui est reproché à Mila, d’avoir manqué de respect à la religion, à Dieu, au prophète (…) Et Ségolène Royal se resitue sur la même critique. Elle valide le propos des harceleurs en disant « cette jeune fille a manqué de respect. »

Et d’ajouter : « Le respect pour les personnes n’est pas la même chose que l’irrespect auquel on peut accéder à l’égard des concepts. La religion est un concept. Ses symboles, ses représentations peuvent être traités de manière irrespectueuse. »

 Depuis 2017, plus de 40 conseillers ministériels ont démissionné pour rejoindre le privé. Un chiffre record qui a convaincu l’auteur de ce livre de se pencher sur les lucratifs allers-retours des fonctionnaires et élus entre public et privé. Ces « pantouflages » qui se multiplient attestent de relations étroites entre la classe politique, la haute administration et les décideurs économiques. Apparu, Bussereau, Védrine, Cazeneuve, Sapin ont ainsi profité, comme d’autres, de la souplesse du système.

Le journaliste Vincent Jauvert rappelle que Macron et Philippe sont eux-mêmes des pantouflards de luxe. Il s’interroge sur la déontologie de ces hauts fonctionnaires devenus lobbyistes, avocats ou banquiers d’affaires : « Cette perméabilité entre deux univers aux logiques contraires est-elle saine ? Le moment n’est-il pas, enfin, venu d’instaurer des règles strictes et transparentes qui permettraient de lever les soupçons de ceux qui reprochent à nos élites de se servir avant de servir l’intérêt général ? » Une suspicion qui, note Jauvert, « fait le lit du populisme ».

 

 

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