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Au secours Ségolène revient !
19 février 2020

Ségolène Royal: «Il y aura une troisième voie en

Ségolène Royal: «Il y aura une troisième voie en 2022»

 

Personne ne lui a rien demandé. Ou pas encore. Mais si Ségolène Royal devait apporter son soutien pour les élections municipales à Paris, ce serait à Anne Hidalgo. La maire de Paris «fait partie de ma famille politique. Nous avons une histoire commune et je n’ai aucune raison de soutenir un autre candidat», explique l’ancienne ministre de l’Environnement sur le plateau du «Talk Le Figaro».

À la faveur des élections municipales à venir, Ségolène Royal s’est lancée dans une tournée pour apporter son soutien aux candidats qui la sollicitent. Elle a commencé par Nadia Pellefigue à Toulouse et poursuivi par Samia Ghali à Marseille. L’occasion pour l’ex-candidate de 2007 de donner le coup d’envoi de Désirs de France, avenir de la planète. Une structure politique destinée à la porter vers l’élection présidentielle de 2020 pour une nouvelle candidature. «Peut-être. Ce n’est pas impossible», glisse-t-elle.

Sortir du duel Macron-Le Pen

La preuve? Sa démarche s’inspire de celle d’Emmanuel Macron lorsqu’il avait créé En Marche! pour se lancer à l’assaut de l’Élysée. «Ma détermination politique, mon engagement politique est total, assure-t-elle. Ce n’est pas ce qu’avait dit Emmanuel Macron en quittant le ministère de l’Économie? Qu’il allait pouvoir s’occuper de son mouvement politique à plein temps? Eh bien voilà. À plein temps, j’entre dans le débat politique.» Emmanuel Macron l’apprend à ses dépens. Car pour l’heure, c’est sur le président de la République que Ségolène Royal concentre le tir sur fond de climat social explosif. «Le modèle social français, même s’il doit toujours s’améliorer, (…) ne doit pas subir toutes ces secousses brutales qui déstabilisent et qui sont anxiogènes», dénonce Ségolène Royal. Emmanuel Macron «a fait un choix idéologique clair qui est le libéralisme, fulmine-t-elle. Il pense que le privé fonctionne mieux que le public. C’est un homme de droite mais c’est surtout un homme ultralibéral qui pense que le système anglo-saxon est le meilleur du monde. Mais non! Nous avons une histoire française qui est celle des institutions, de la Sécurité sociale et qui dépasse les clivages droite gauche».

Comme Emmanuel Macron, c’est d’ailleurs au dépassement de ce clivage qu’appelle Ségolène Royal. «Je me considère de gauche bien évidemment, mais il faut aller bien au-delà, explique-t-elle. Par rapport aux problèmes qui se posent aujourd’hui en France, je me considère aussi dans une dynamique de rassemblement républicain.»

Comme d’autres avant elle, Ségolène Royal tente de s’emparer de l’étendard de la gauche, à terre depuis l’élection présidentielle de 2017. François Hollande s’y emploie tous les jours depuis deux ans et demi. Bernard Cazeneuve a tenté un tour de piste. Sans succès ni pour l’un ni pour l’autre. Alors Ségolène Royal tente sa chance en essayant de réinstaller du débat pour sortir du duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Selon l’ancienne ministre de l’Environnement, «Macron est un idéologue et c’est pour ça que le débat politique est intéressant. Parce qu’il y a vraiment un choix de société, un choix de cohérence et un choix d’histoire par rapport à notre identité».

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