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Au secours Ségolène revient !
15 mars 2020

Aux municipales, la France insoumise joue la

Aux municipales, la France insoumise joue la stratégie de l'effacement

Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon préfère se concentrer sur ses combats nationaux et met le cap sur 2022. Quitte à laisser de côté le maillage territorial.

A cinq jours du premier tour des municipales, les partis traditionnels sont dans les starting-blocks. Plus implantés que leurs rivaux sur les territoires, Les Républicains et le Parti socialiste nourrissent des espoirs de renaissance. La République en marche, quant à elle, braque les projecteurs sur ses candidats des grandes villes, bien décidée à conquérir quelques bastions. A La France insoumise, en revanche, le prochain scrutin accapare moins les esprits. Pour les partisans de Jean-Luc Mélenchon, le combat du moment est tout autre, et se déroule à l'Assemblée. Toutes les figures du mouvement sont mobilisées contre la réforme des retraites et la bataille contre l'exécutif. Si des listes d'alliances existent, aucune liste estampillée LFI n'est candidate. "Une chose est sûre : à l'issue des élections, LFI ne sortira vainqueur dans aucune ville de France", assure, catégorique, un cadre socialiste. Selon lui, les municipales révéleront le talon d'Achille de la formation de gauche, qui ne dispose aujourd'hui que d'une faible assise territoriale.  

"On ne fait pas l'impasse sur ces élections, réagit vivement Manuel Bompard, membre du comité électoral de LFI et eurodéputé. C'est un choix stratégique assumé : on ne plante pas de drapeau pour laisser plus de place à l'engagement citoyen. Pour ces élections de proximité, nous avons souhaité laisser la parole aux citoyens et faire de LFI un outil, et pas une fin en soi." Aucun lien avec les difficultés du mouvement de trouver suffisamment de candidats insoumis pour constituer des listes dans la plupart des communes ? "Il n'y a pas d'endroit où LFI est réellement implantée, et pas de structures locales concrètes avec lesquelles discuter", déplore un élu socialiste. Manuel Bompard balaie l'objection et revendique plus de 550 listes soutenues par le mouvement, sur l'ensemble du territoire, bien qu'il reconnaisse des ambitions limitées. "Une jeune formation ne peut pas avoir la prétention de rafler un nombre défini de villes, concède-t-il. Nous n'avons pas d'espoir dans les grandes villes, mais peut-être que nous aurons de bonnes surprises..." 

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