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Au secours Ségolène revient !
17 mai 2020

Dans un livre, le Landais Alain Vidalies revient

Dans un livre, le Landais Alain Vidalies revient sur ses 5 ans au gouvernement

 

Dans cet ouvrage, "Ministre sous François Hollande", Alain Vidalies revient sur ses 5 années d'expérience au gouvernement. Il dénonce les méthodes de sa ministre de tutelle, Ségolène Royal, et affirme avoir découvert sur le tard les "convictions sociales-libérales" de François Hollande. Interview.

Vous consacrez un chapitre entier à Ségolène Royal, qui était votre ministre de tutelle lorsque vous êtes secrétaire d'Etat aux transports. Le courant ne passe pas entre vous...

J'ai essayé d'écrire et de rappeler un certain nombre de choses qui m'ont choqué, qui ont failli m'amener à quitter le gouvernement. Notamment cet épisode qui m'a beaucoup surpris, lorsque Ségolène Royal a annoncé que l'on ne va pas augmenter les tarifs des autoroutes pour l'année 2015. Alors qu'il y a des contrats, que je sais qu'ils sont obligatoires et qu'à la fin du fin, elle, et Emmanuel Macron qui est au ministère de l'économie, vont négocier les conséquences, c'est à dire 500 millions d'intérêt de plus à payer sur 8 ans pour les Françaises et les Français et je trouve que ça n'est pas responsable de se conduire comme ça. 

Vous dénoncez ses "bourdes", ses "errements" et écrivez qu'elle a "un mode de fonctionnement qui ne ressemble à rien de connu", qu'elle "s'exonère du travail collectif pour caresser l'opinion publique dans le sens du poil"...

Elle prend des décisions subitement, sans délibérations collectives du gouvernement. 

Pourquoi à ce moment-là vous ne démissionnez pas ? 

Je me suis posé la question. Le premier incident, c'est l'annonce de son refus d'augmentation des tarifs de la SNCF, alors que je veux le faire pour faire des investissements. Mais, bon, à chaque fois que je dis que ne peux pas continuer comme ça, le président de la République ou le Premier ministre me disent de rester et arbitrent en ma faveur. Il y avait tellement de dossiers importants que j'étais en train de gérer, sur l'aéroport de Paris, l'évolution des trains d'équilibre des territoires, que j'ai souhaité rester

Les 15 derniers mois avec Ségolène Royal, vous ne vous parlez quasiment pas...

On ne se parle pas et on ne soit pas. Physiquement le ministère est coupé en deux. A l'origine, il y a l'idée, ce qui est normal, de se voir tous les mercredis matins pour un petit déjeuner, pour que nos collaborateurs participent réciproquement à nos réunions de cabinet. Tout cela va s'arrêter et il ne se passera plus rien, et on ne se rencontre plus. Chacun menait la vie de son côté. 

 

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