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Au secours Ségolène revient !
22 juillet 2020

Sommet européen: Mélenchon s'étrangle, Le Drian

Sommet européen: Mélenchon s'étrangle, Le Drian fait applaudir un "accord historique"

Jean-Luc Mélenchon estime qu'Emmanuel Macron s'est fait "rouler dans la farine".

 

 

POLITIQUE - “C’est un très mauvais accord pour tout le monde, mais notamment pour les Français.” Jean-Luc Mélenchon n’apprécie pas du tout la tournure des événements prise à Bruxelles après quatre jours de négociations et la signature du plan de relance européen. Le leader de la France insoumise, comme une partie des oppositions, de la gauche au Rassemblement national estime que le président de la République a failli. 

“Les pays dits ‘frugaux’, je ne vois pas pourquoi on ne les appelle pas ‘les radins’, et pour certains d’entre eux des voyous (...) vont moins cotiser au budget de l’Europe qu’auparavant et ce sont les Français qui vont payer à leur place” a-t-il expliqué au micro du HuffPost, dans les couloirs de l’Assemblée nationale

“On n’a rien mutualisé du tout”

Les 27 dirigeants européens se sont mis d’accord sur un montant total de 750 milliards d’euros au terme d’intenses négociations, au cours desquelles le président français Emmanuel Macron s’est mis en colère, le dirigeant hongrois a brandi la menace d’un veto et La Haye et Vienne -les “frugaux”- ont longtemps résisté contre un plan trop généreux à leur goût.

“Nous nous sommes fait plumer”, “nous sommes les dindons de la farce”, “Emmanuel Macron n’a rien obtenu”, “les Français se sont fait rouler dans la farine, enchaîne le patron des députés Insoumis quand, de l’autre côté de l’échiquier politique, Marine Le Pen critique également le “pire accord” possible signé par la France.

“La politique agricole commune baisse, la politique de santé est éliminée, la politique sur l’agriculture bio est liquidée et la politique sur la recherche et l’investissement est diminuée”, s’est encore indigné Jean-Luc Mélenchon, rejetant la vision selon laquelle l’accord se fait sur les bases d’une mutualisation des dettes: “ceci est un mensonge, on n’a rien mutualisé du tout. Chaque pays quand il empruntera devra rembourser ses dettes et ce n’est que s’il vient à ne pas payer que les autres devront payer à sa place.”

Debout, la majorité ovationne un “accord historique”

Une analyse qui tranche radicalement, mais sans surprise, avec celle développée par la majorité depuis la signature de l’accord dans la nuit de lundi à mardi. C’est Jean-Yves Le Drian, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères qui a porté la réponse de l’exécutif dans l’hémicycle lors des traditionnelles questions au gouvernement. Et ce en attendant le service après-vente d’Emmanuel Macron à 20 heures dans le journal de TF1.

Interrogé par plusieurs parlementaires de gauche, à l’image du communiste Jean-Paul Lecoq ou de l’insoumis Éric Coquerel, l’ancien ministre de François Hollande a loué un “accord historique”, rappelant le chemin parcouru pour la solidarité européenne sous l’impulsion du chef de l’État français.

“Où en étions-nous au début des négociations de Bruxelles? Certains pays voulaient une relance minimum, ne voulaient pas d’emprunt commun, ne voulaient pas de subventions, ne voulaient pas de transferts, voulaient en plus mettre un véto sur le plan de relance des différents États”, a-t-il expliqué, pour mieux mettre en avant les “avancées” obtenues: ”maintenant, il y a un plan de relance de 750 milliards d’euros. Il y a 390 milliards de subventions. Il y a le principe d’un emprunt collectif jamais arrivé.”

Et Jean-Yves Le Drian de conclure, sous les applaudissements nourris de la majorité: “vous appelez ça un échec? Moi j’appelle ça une avancée historique.” 

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Commentaires
B
Bjr, et qui va payer tout ça ????...
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