Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au secours Ségolène revient !
10 août 2020

Ségolène Royal et Martine Aubry : cette «

Ségolène Royal et Martine Aubry : cette « boulette » qui a failli conduire au clash

FRANÇOIS HOLLANDE EN MÉDIATEUR

Laura Carreno-Muller |

Entre Martine Aubry et Ségolène Royal, l'entente n'est pas au beau fixe. Ce vendredi 7 août, le Point se sont souvenus du jour où une erreur aurait même pu envenimer leurs rapports conflictuels.

Si les différents partis politiques mettent en avant leurs divergences, les conflits peuvent aussi apparaître en interne. Martine Aubry et Ségolène Royal en sont les preuves vivantes. Ce vendredi 7 août, le site du Point a évoqué la relation électrique, voire conflictuelle, que les femmes politiques ont entretenu, alors qu'elles portaient encore fièrement l'étiquette du Parti Socialiste. Ne pouvant s'entendre, elles devaient s'éviter à tout prix, donnant parfois du fil à retordre à François Hollande et à ses collaborateurs. En 2011, alors qu'il s'était lancé dans la course à l'Élysée, une erreur pouvant mener son ex-compagne et la maire de Lille au clash avait été commise. Après un tête-à-tête avec l'ancienne ambassadrice des pôles, l'aspirant président de la République avait convoqué l'ex-première secrétaire du Parti Socialiste (qui a d'ailleurs hérité du poste de l'ex-chef de l'État au détriment de sa rivale)"Celui ou celle qui gérait l'agenda avait fait une boulette", s'est rappelé un membre de la campagne auprès de nos confrères, "si l'une croisait l'autre dans le bureau de François, c'était le clash assuré."

Ainsi, des mesures ont été prises afin d'éviter le pire. À défaut de pouvoir les recevoir dans son bureau de la rue de Solférino, dans le septième arrondissement de la capitale, sans éviter une violente passe d'armes entre Ségolène Royal et Martine Aubry, François Hollande les avait reçues à tour de rôle, dans une autre salle "où l'on pourrait faire sortir Ségolène Royal par une autre porte, sans que celle-ci ne croise sa rivale de toujours", raconte Le Point. Autre détail empêchant les principales concernées d'entretenir de bons rapports : les deux femmes convoitaient "un grand ministère si ce n'est Matignon" au moment des faits. Si les causes de cette inimitié sont inconnues aux ténors de la gauche, néanmoins bien conscients de son existence, nos confrères ont supposé qu'elle aurait commencé le 3 avril 1992, lorsque la mère de Thomas, Julien, Clémence et Flora Hollande intégrait le premier gouvernement de Pierre Bérégovoy en tant que ministre de l'Environnement, "un tremplin pour sa carrière politique", et alors que celle qui a fêté son 70ème anniversaire ce samedi 8 août était remerciée de ses fonctions de ministre du Travail. Cette dernière regardant "d'un œil curieux, souvent condescendant, l'ambitieuse qui réclama sans vergogne une circonscription à François Mitterrand", en 1988.

Publicité
Publicité
Commentaires
Au secours Ségolène revient !
Publicité
Archives
Publicité