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Au secours Ségolène revient !
5 décembre 2020

« Autoritarisme », « misogynie » : le torchon

« Autoritarisme », « misogynie » : le torchon brûle entre PS et LFI

 

 

Le torchon brûle entre La France insoumise et le Parti socialiste et les invectives par tweets interposés volent, avec comme étincelle un commentaire de Jean-Luc Mélenchon critiquant « l'ambiguïté avec l'autoritarisme macronien » d'Anne Hidalgo.

Retweetant jeudi 3 décembre la une de l'hebdomadaire L'Obs où la maire de Paris pose, avec en sous-titre : « Présidentielle : la tentation Hidalgo », le chef de file de LFI, candidat déclaré à la présidentielle de 2022, accompagnait l'image de ce commentaire ironique : « Enfin quelqu'un au PS. Quelqu'un qui assume l'ambiguïté avec l'autoritarisme macronien et les connivences avec le monde des affaires. »

« Le problème de Jean-Luc Mélenchon, outre sa crasse misogynie, est d'avoir toujours gâché son latent (sic) et son intelligence dans l'outrance et l'erreur. Un destin? », a rétorqué le premier adjoint de la maire de Paris Emmanuel Grégoire.

L'insulte de l'extrême droite

Réponse immédiate du député LFI Alexis Corbière : « Le problème avec Emmanuel Grégoire est d'inventer une ignoble calomnie (quelle misogynie ?) Pour salir ceux avec qui il est en désaccord sans jamais entrer dans le fond du débat? Mais au moins, aucun talent ni intelligence ne sont gâchés. Juste du sectarisme. »

Entre-temps, le patron du PS Olivier Faure contre-attaquait : il retweetait le montage photo apparaissant sur le billet de blog de Jean-Luc Mélenchon mercredi, qui associe les images de Marine Le Pen, Olivier Faure, Anne Hidalgo et Manuel Valls surplombées par celle du polémiste Éric Zemmour, par le passé condamné pour injure et provocation à la haine.

Un « grossier montage », a critiqué le premier secrétaire du PS. « Hier, il amalgamait la ligne éditoriale de Marianne le Mag et Charlie Hebdo à celle de Valeurs actuelles. Maintenant, ce sont les socialistes qu'il classe à l'EXD [extrême droite] avec des méthodes dignes d'elle », a-t-il fustigé.

Réponse courroucée d'Alexis Corbière : « Tu ne manques pas d'air. En janvier 2019 tu disais de Mélenchon qu'il était en train de + fusionner les rouges avec les bruns + en l'amalgamant à l'extrême droite. Et tu ne t'es jamais excusé de ces outrances? As-tu oublié ? »

Les gauches irréconciliables

Au PS, le sénateur socialiste Rachid Temal est monté au créneau vendredi : « C'est donc cela Mélenchon2022 ? ! Reprendre les codes de l'entre-deux-guerres (idée du marionnettiste caché) et les teinter de complotisme et fake news pour illustrer son blog. C'est juste à vomir et à condamner », a-t-il lâché.

Mais pour Luc Carvounas, le maire d'Alfortville, porte-parole du PS, « la gauche mérite mieux que ces débats et notre pays encore plus, lui qui traverse avec nos compatriotes, des crises sans précédent ».

Et l'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls de remarquer : « Cela s'appelle les "gauches irréconciliables"? C'est assez évident, je crois. Et en plus, ce n'est pas d'aujourd'hui », fait valoir celui qui utilisait l'expression dès 2016.

 

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