Le tout en l’interrogeant toutefois publiquement sur la date choisie pour ce premier grand raout: le samedi 17 avril, selon plusieurs participants interrogés par l’AFP. Car si ce calendrier est finalement confirmé, Jean-Luc Mélenchon, ne pourra y participer, le président des députés LFI, déjà candidat pour 2022, étant en déplacement en Amérique du Sud et centrale.
“Puisque tu as connaissance de ces dates, doit-on comprendre que la réunion ne se tiendra pas ce samedi 17 avril ou que, contrairement à ce que tu affirmes dans ton courrier, tu ne souhaites pas vraiment la présence de Jean-Luc Mélenchon?”, écrivent ainsi les parlementaires Manon Aubry, Mathilde Panot, Éric Coquerel et Adrien Quatennens, dans une lettre adressée à Yannick Jadot et diffusée ce mardi 13 avril par un journaliste du Figaro sur les réseaux sociaux.
Et l’ordre du jour?
“Le moment nous oblige à trouver tous les chemins du rassemblement pour ensuite entraîner et mobiliser”, écrit-il dans son courrier. Incohérent estiment les Insoumis, puisque, selon eux, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir “dès le 30 mars” à l’eurodéputé Vert ses “dates d’indisponibilité.” Contacté par Le HuffPost, l’entourage de Yannick Jadot n’a pour l’heure pas répondu.
Reste que cette question de timing n’est pas la seule source d’interrogations, pour ne pas dire plus, entre les proches du candidat LFI et le responsable écolo. L’ordre du jour pourrait aussi coincer. Dans leur missive, le quatuor insoumis rappelle effectivement quelques “précautions préalables” à leur participation.
Ils veulent ainsi que cette réunion “permette d’établir une règle de respect mutuel”, sorte de pacte de non-agression entre les différentes forces de gauche, de “lancer un appel commun à marcher pour les libertés et de manifester ensemble aux mobilisations sociales du 1er mai.”
Mais pour Yannick Jadot, “les marches, les manifestations, les tribunes ne seront pas suffisantes face aux périls” d’une extrême droite “victorieuse à la prochaine élection présidentielle”, selon ses mots, écrits lundi 12 avril.
L’eurodéputé répète au passage, dans son courrier, qu’il espère voir sa réunion enclencher, “peut-être, un processus de désignation pour avoir une candidature unique” à gauche. Ce dont les Insoumis ne veulent pas entendre parler, pour l’heure. Eux expliquent, de leur côté, vouloir “engager un débat public contradictoire sur les divers points de programmes respectifs.”