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Au secours Ségolène revient !
23 avril 2021

Mélenchon lance son appli mais piaffe de

Mélenchon lance son appli mais piaffe de retrouver les grands meetings

La France insoumise a annoncé jeudi le lancement d’une application baptisée Action populaire, décrite comme « le nouveau réseau social d’action » de la campagne de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2022.

Même depuis la Bolivie où il prononçait jeudi un discours à l’occasion de la journée de la Terre, Jean-Luc Mélenchon ne perd pas le fil de sa campagne présidentielle. Le candidat sait se démultiplier : on se souvient de ses hologrammes lors de meetings simultanés, quand il visait l’Elysée en 2017. Pour sa nouvelle tentative, la technologie figure toujours en bonne place dans sa boîte à outils. Une aubaine, au vu des contraintes sanitaires qui compliquent la tâche des prétendants.

Jean-Luc Mélenchon a ajouté d’autres cordes à son arc en créant récemment de nouveaux comptes sur les plateformes qui montent, de Twitch à TikTok. Le chef de file de La France insoumise a aussi expérimenté un nouveau format depuis sa déclaration de candidature, en tenant deux meetings entièrement numériques et en réalité augmentée. Jeudi, le mouvement a également annoncé le lancement d’une application, Action populaire, décrite comme « le nouveau réseau social d’action » de la campagne.

« Une fois connectée, l’application va informer directement la personne des événements organisés par les autres membres autour de chez elle ». « N’importe qui » pourra aussi rejoindre les groupes d’actions du mouvement « grâce à la messagerie intégrée », explique la responsable des outils numériques de LFI, Jill Maud Royer. Les insoumis revendiquent déjà « plusieurs dizaines de milliers » d’utilisateurs sur la version web du projet et escomptent rapatrier sur l’application les près de 230 000 signataires de la plateforme de soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

Ce dernier espère bien pousser son avantage sur ce terrain, d’autant que la persistance de la crise sanitaire menace de faire basculer la campagne sur Internet. « Le numérique a toujours été pour nous, dans nos différentes campagnes électorales, présidentielle notamment, un élément extrêmement important, confirme le député européen Manuel Bompard qui a déjà dirigé plusieurs campagnes, dont celle de 2017. Parce que là où il y a de l’interaction sociale, il y a un espace pour faire de la politique. »

Meeting en plein air. Pas question pour autant, malgré l’épidémie, de renoncer aux rassemblements qui ont aussi fait la marque électorale de Jean-Luc Mélenchon. « On en mesure les limites du numérique. On se rend bien compte à quel point il y a une demande, un besoin d’interaction physique, de relations sociales, ajoute l’élu insoumis. On va bien sûr continuer à développer nos outils mais nous ne sommes pas favorables à une campagne 100 % numérique. »

Car le tribun de LFI espère bien renouer avec les grands meetings qui ont jalonné ses dernières tentatives. « Les réseaux sociaux et les rencontres en ligne produisent des effets qui peuvent être comparés à ceux des meetings mais ils ne produisent pas la même catharsis, c’est un lourd handicap », reconnaissait-il il y a trois mois.

Alors qu’un allégement du couvre-feu et la levée des interdictions de déplacement se profilent, Jean-Luc Mélenchon a déjà pris rendez-vous avec ses sympathisants. Ce sera le 16 mai prochain à Aubin, dans l’Aveyron, pour le premier meeting de campagne en plein air du candidat. « Nous mettrons en place les moyens et les règles sanitaires nécessaires pour qu’on puisse participer à une campagne physique sans se mettre en danger. C’est tout à fait possible de le faire, assure Manuel Bompard, et d’ailleurs on l’expérimentera » à cette occasion. Pour les autres, il restera toujours la diffusion en direct sur les réseaux sociaux.

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