Le chef de file de La France Insoumise a vertement attaqué les écologistes et les socialistes, en justifiant son refus de rejoindre une union de la gauche.
"Des menteurs, des hypocrites et des faux-jetons". Pas sûr que l'union de la gauche, prônée par les écologistes et les socialistes se remettent de la saillie signée Jean-Luc Mélenchon dimanche 9 mai
Jean-Luc Mélenchon a multiplié les piques envers le PS -"les socialistes sont déterminés à continuer comme avant, la même politique" - et EELV, disant espérer notamment que la candidate insoumise Clémentine Autain "va leur mettre la fessée qu'ils méritent" aux régionales en Ile-de-France. Son jugement épargne en revanche les communistes, bien que la candidature à la présidentielle de leur dirigeant Fabien Roussel soit pour lui "un crève-coeur". Le PCF s'était rangé en 2012 puis 2017 derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
"Ce n'est pas faisable"
Le député des Bouches-du-Rhône n'en estime pas moins que LFI et le PCF forment ensemble "le pôle populaire de la rupture" qu'il oppose à "la vieille gauche, les socialistes, les Verts avec leur programme obsolète". Interrogé sur la nécessité d'une union de la gauche, évoquée par de nombreux responsables comme l'unique chance de peser sur la présidentielle de 2022, il a répondu "non, parce que ce n'est pas faisable".
L'idée de l'union serait, selon Jean-Luc Mélenchon, "le piège dans lequel tombent tous ces jeunes gens. On leur dit: 'si vous êtes unis, vous gagnez! Si vous n'êtes pas unis, vous avez perdu!' Tout le monde sait qu'on ne sera pas unis donc on proclame qu'on a perdu d'avance. Et ce n'est pas vrai. Quand on regarde les sondages, les forces ne s'additionnent pas".