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Au secours Ségolène revient !
12 mai 2021

Rassemblement de la gauche : "Notre conception

Rassemblement de la gauche : "Notre conception n'est pas la même", assure Jean-Luc Mélenchon

Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, évoque l'état de la gauche dans une interview accordée au Monde. Et déplore des "mains tendues" restées "dans le vide".

Le temps de l'union est-il passé? Dans un entretien accordé au journal Le Monde, le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon est revenu sur l'état de la gauche, à quelques mois de l'élection présidentielle 2022. Il publie ce mercredi un ouvrage Députés du peuple humain pour détailler la vision Insoumise d'un "nouvel humanisme qui affirme l'harmonie entre les êtres humains et la nature". Une idéologie "en construction" mais qui doit être "portée par des gens qui ne cèdent à aucun arrangement ni à aucun rabais des ambitions", selon lui.

Le candidat déclaré LFI dénonce ainsi les "accords d'appareil" visant à les exclure de listes de gauche ou d'écologistes aux régionales. "Notre présence leur pose un problème? Notre absence sera pire", promet Jean-Luc Mélenchon.

Des "mains tendues" restées "dans le vide"

"Notre conception n'est pas la même. Pour la gauche traditionnelle, l'essentiel c'est de se partager des places et faire un texte qui n'empêche personne de dormir. Ça ne sert à rien, sinon à dégoûter les gens", ajoute-t-il, prônant la réunion du "plus grand nombre de gens possible" autour d'"idées claires et des propositions nettes".

"Une culture de la rupture" pour "inventer une autre forme de vie en société" qu'il reconnaît à Benoît Hamon ou encore Sandrine Rousseau, rencontrés le 1er mai à Lille, mais qui n'est pas compatible avec la ligne PS, selon lui. "J'ai été contraint de faire un pas de côté. Car toutes les mains tendues sont restées dans le vide", explique Jean-Luc Mélenchon. Et d'ajouter : "Leur but n'est pas de me contourner mais de m'effacer du tableau".

"Ni Yannick Jadot, ni Olivier Faure ou Anne Hidalgo n'ont envie de faire une candidature commune avec moi. Pourquoi font-ils semblant?", s'interroge-t-il.

Une deuxième réunion des représentants de la gauche doit avoir lieu le 24 mai prochain. Mais quelques absences pourraient être constatées autour de la table. Dans Le Parisien, Eric Coquerel, député LFI et représentant de Jean-Luc Mélenchon lors de ces discussions, confiait "n'être au courant de rien", ayant eu connaissance de la date de ce nouvel acte de dialogue par d'autres personnes.

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