Le député des Bouches-du-Rhône a beau n’être candidat à rien dimanche 27 juin (et aucun insoumis n’est d’ailleurs qualifié pour le second tour des régionales), il se retrouve au centre des argumentaires et des discours de ceux qui souhaitent barrer la route des écologistes, dans les Pays de la Loire ou en Île-de-France. Surtout, ses troupes, au premier rang desquelles Clémentine Autain, qui s’est ralliée à Julien Bayou pour challenger Valérie Pécresse, sont accusées, ici ou là, d’entretenir un discours “complaisant avec l’islamisme.” En clair, de se situer en dehors de la sphère républicaine.
Une critique insupportable pour de nombreux Insoumis, qui ripostent ce jeudi 24 juin sur les réseaux sociaux, autour du hashtag “#EnnemiDeLaRépublique”. Une mobilisation virtuelle saluée par Jean-Luc Mélenchon, lequel s’est fendu d’un message sur Twitter à la mi-journée.
“Affirmation politique contre l’infamie”
″Je découvre avec tant d’émotion les 58.000 tweets d’affirmation politique contre l’infamie. L’une appelle à se débarrasser de moi, l’autre vous traite d’ennemi de la République”, écrit d’abord l’ancien sénateur, sans nommer Christelle Morançais et Valérie Pécresse, avant d’ajouter, en référence à la tirade qui lui a valu de nombreuses moqueries: “Face à la violence sectaire ‘La République, c’est vous!’
“Des années à faire barrage pour la droite, et maintenant on nous met dos à dos avec le RN”, s’est agacée la candidate déclarée à la primaire EELV dans son message, avant de renvoyer la majorité à ses propres errements, ou ce qu’elle voit comme tel.