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Au secours Ségolène revient !
6 juillet 2021

Présidentielle 2022 : pour Anne Hidalgo, des

Présidentielle 2022 : pour Anne Hidalgo, des sondages en berne, des soutiens en hausse

Ira ? Ira pas ?

 

Après une tribune de 200 élus en sa faveur, Anne Hidalgo a pu compter ce mardi matin sur les soutiens d'Olivier Faure et Carole Delga au micro des matinales.

 

 

Toujours pas candidate officiellement à la présidentielle…mais de plus en plus soutenue. Le nom de la maire de Paris, Anne Hidalgo, est revenu comme un refrain sur les ondes des matinales ce mardi 6 juillet. Accompagné des mêmes expressions ou presque.

Sur le plateau de France info, la présidente de la région Occitanie Carole Delga a d’abord déclaré qu’Anne Hidalgo « serait une bonne candidate pour la présidence de la République ». Sa principale qualité ? « Elle connaît la réalité de vie de nos concitoyens et c’est une battante », assure la présidente région, admirative. Et son plus gros défaut ? Cela n’en est pas vraiment un, évidemment. Si « elle peut agacer », « l’avenir lui a toujours donné raison », ajoute-t-elle avec vigueur, avant de s’en prendre au candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon qui serait, selon elle, « un obstacle à l'union de la gauche et à la conquête du pouvoir ».

Quasiment au même moment sur Europe 1, Olivier Faure va encore plus loin. Il n’est plus question de simple candidate mais d’élue. « Je l’ai dit à plusieurs reprises, je pense que ce serait une excellente présidente de la République », déclare-t-il. Et peu importe si les récents sondages font grise mine la concernant. « Les sondages, on en a soupé ! », s’agace le premier secrétaire du PS qui fait remarquer que les enquêtes d'opinion à un an de la présidentielle n’ont, jusqu’ici, jamais prédit le vainqueur.

 Dans une enquête Ipsos-Sopra Steria pour l’Obs et France Info paru début février 2021, la maire de Paris était créditée du joli score de 16 % d'intentions de vote. Mais les dernières études la placent désormais autour des 5 %. Olivier Faure semble pourtant croire que la marque PS reste synonyme de victoire, après la réussite du parti aux élections régionales et municipales. C'est oublier un peu vite la prime aux sortants et la problématique de l’abstention massive.

Dimanche 4 juillet au soir, sur le plateau de CNews, Anne Hidalgo avait déjà pris la parole au sujet de la présidentielle à venir. La maire avait commencé par dresser un constat qui fait consensus au sein de toute la classe politique « Notre pays ne va pas bien, avait-elle déclaré. Notre pays a quand même connu depuis cinq ans beaucoup de crises. »

Après avoir louvoyé quelques secondes, elle avait finalement lâché : « Je construis quelque chose et pas toute seule. »

DES ÉLUS ÉNAMOURÉS

Ce « quelque chose », il n’y a pas que Carole Delga ou Olivier Faure qui souhaitent le voir grandir. Dans une tribune publiée le 30 juin, 200 élus, parmi lesquels Guillaume Garot, député de la Mayenne, Isabelle Assih, maire de Quimper ou encore Johanna Rolland, la maire de Nantes, l’ont crié haut et fort : « Pour nous, c’est Anne Hidalgo ! ».

Celle qui a « grandi dans les quartiers populaires de Lyon », « porte une vision claire de notre société, riche de sa diversité, apaisée, mobilisée face au défi climatique », écrivent-ils. Tout en rappelant, avec une formule quelque peu convenue, que la France a besoin de « retrouver l’espoir », les signataires appellent « avec enthousiasme » la maire de Paris à se lancer. Ils lui remettront leur tribune le 12 juillet, lors d'un rassemblement à Villeurbanne, près de Lyon.

Cette déclaration enflammée a déclenché des railleries virulentes chez Alexis Corbière (LFI). Vendredi 2 juillet, sur France info, le député de Seine-Saint-Denis avait sorti l’artillerie lourde pour attaquer un texte « un peu dans un style néosoviétique » probablement « rédigé dans la Corée du Nord ». Rien que ça.

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