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Au secours Ségolène revient !
4 août 2021

Coup de sang Agression d’un passant par Mélenchon

Coup de sang
Agression d’un passant par Mélenchon : ce que l’on sait
Le leader La France insoumise est au cœur d’un déchaînement de critiques sur les réseaux sociaux, pour la plupart venues de l’extrême droite, après la mise en ligne par «Valeurs actuelles» d’une vidéo volée. On y voit le candidat à l’élection présidentielle s’emporter avec véhémence contre une personne non identifiée, qui lui avait demandé de prendre une photo à ses côtés.

Ce que montre la vidéo

Selon VA, la scène a lieu le 10 juillet, près du centre de vaccination installé sur le parvis de l’hôtel de ville, dans le Ier arrondissement de Paris. Alors qu’un «passant», non identifié, lui demande s’il peut prendre une photo à ses côtés, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 refuse. On entend alors le collaborateur qui l’accompagne expliquer que cela pourrait «créer un attroupement». «Mais oui mais avec la police il n’y a pas de problème pour faire des photos», l’interpelle une voix bravache, déformée numériquement, cachée derrière la caméra. Une référence à la loi dite «sécurité globale», définitivement adoptée le 25 mai après des mois de débat houleux, qui prévoyait notamment la création d’un délit de «provocation à l’identification», afin de limiter la diffusion d’images de policiers en service. Cet article fait partie de ceux qui ont été retoqués par le Conseil constitutionnel.

«Je vous dois quelque chose ?» lui rétorque alors Jean-Luc Mélenchon avant de s’emporter. «Je ne veux pas. Je ne veux pas connard», lance-t-il encore. «C’est pas la peine de m’insulter !» riposte le protagoniste anonyme. «C’est pas la peine de m’emmerder», répond avec véhémence le député des Bouches-du-Rhône.

Dans quel contexte ces images ont-elles été filmées ?

Valeurs actuelles est à ce jour l’unique source de diffusion de la vidéo. Le journal est plus connu pour ses unes sulfureuses que pour sa rigueur journalistique : en juin, trois de ses responsables ont été jugés pour racisme après la publication, en août 2020, d’un récit fictionnel dans lequel la député France insoumise Danièle Obono était mise en scène comme une esclave. Aucune information ne vient étayer le contexte dans lequel ces images ont été filmées. Libération a tenté de joindre à multiples reprises les équipes de Jean-Luc Mélenchon qui n’ont, pour l’heure, pas donné suite à nos sollicitations.

Très présent sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon n’a pour le moment pas réagi à la polémique. Au début du mois de juin, il avait porté plainte après une vidéo nauséabonde d’un youtubeur qui expliquait «comment tuer un gauchiste». Le leader LFI regrettait alors qu’une «ambiance morbide et violente» soit «entretenue contre les insoumis et contre [lui-même] nommément».

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