“Pécresse et Ciotti: fin de la droite de tradition républicaine. L’extrême droite ou les Versaillais. Zemmour et Macron vont se partager les restes”, a tweeté le chef de file et candidat des Insoumis, avant d’ironiser sur les sondages qui donnaient Xavier Bertrand en tête: “Encore une brillante démonstration de l’efficacité des boules de cristal sondagières”, a-t-il salué.
Dans les réactions à gauche, la députée européenne LFI Manon Aubry a elle aussi souligné sur Twitter la “Déchéance consommée d’une droite à la dérive qui n’a plus rien de républicaine”, en faisant un constat amer: “Ciotti qui ‘voterait Zemmour très clairement’ en cas de second tour contre Macron en tête de la primaire LR. Conclusion logique d’une campagne qui n’aura porté que sur l’islam et l’immigration”, a-t-elle dénoncé.
“C’est la conversion des Républicains aux thèses Zemmour/Le Pen”
Pour l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, “Ciotti en tête c’est la conversion des Républicains aux thèses Zemmour/Le Pen. C’est l’élargissement du courant nationaliste d’exclusion. Soit il gagne, soit il pèsera sur Pécresse”, a-t-il estimé, également sur Twitter, appelant la gauche à “se réveiller”.
La Conseillère régionale PCF d’Île-de-France Céline Malaisé remarque également que “Ciotti sort en tête d’un affrontement mené sur seul fond ‘d’idées’ d’extrême-droite. Ce qui se passe dans la droite doit être un électrochoc pour la gauche”, avertit-elle, jugeant qu’il y a “urgence à trouver les voies pour que notre camp ne laisse pas passer 2022″.
Enfin, à noter le tweet du candidat Éric Zemmour à l’attention d’Éric Ciotti, qui se dit “heureux (...) de voir (leurs) idées si largement partagées par les militants LR”.