Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon refuse une

Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon refuse une primaire à gauche car "nous ne sommes pas d'accord sur des questions fondamentales"

La candidate PS Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon ne sont "pas sur la même ligne", selon le candidat LFI ce dimanche 12 décembre sur France Inter/Le Monde/France TV.
       
A la peine dans les sondages qui la créditent de 3 à 7% des intentions de vote, Anne Hidalgo a proposé mercredi à ses concurrents de gauche d'organiser une primaire, via le mouvement citoyen de la Primaire populaire qui plaide pour une candidature commune. Il s'agit de remédier à la dispersion de la gauche, menacée selon elle "de disparaître".

Elle s'est vu aussitôt opposer une fin de non-recevoir de la part de l'écologiste Yannick Jadot, de l'insoumis Jean-Luc Mélenchon et du communiste Fabien Roussel.

Quatre jours après, l'idée continue de provoquer des remous.

Ce dimanche 12 décembre sur France Inter/Le Monde/France TV, Jean-Luc Mélenchon a trouvé la proposition "assez pitoyable". "Je n'ai toujours pas compris qui devait s'allier avec qui. Prenons les choses par le bout par lequel elles doivent être prises. Nous ne sommes pas d'accord sur des questions fondamentales. C'est aux électeurs de trancher", a-t-il estimé.

Selon Jean-Luc Mélenchon, l'appel d'Anne Hidalgo et d'Arnaud Montebourg, qui a lui aussi proposé une candidature commune à gauche en tentant de joindre, en vain, tous ses camarades par téléphone, "est d'une hypocrisie totale". "Ces gens-là ne cherchent pas l'union mais une sortie de secours", a taclé le leader LFI.

La candidate PS, Arnaud Montebourg et lui, "nous ne sommes pas sur la même ligne. Ces gens-là - c'est là que vous voyez que le Parti socialiste n'est plus un parti de gouvernement - sont capables d'imaginer qu'à quatre mois d'une élection, sans programme, on va organiser une primaire, puis ensuite on discutera du programme. Nous, ça fait dix ans qu'on le met au point", a estimé Jean-Luc Mélenchon.