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Au secours Ségolène revient !
9 avril 2022

Présidentielle : le duel Macron - Le Pen plus

Présidentielle : le duel Macron - Le Pen plus serré que jamais, Mélenchon grimpe encore

 

 

À quelques heures de la fin de la campagne pour le premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen confirment leurs statuts de favoris des sondages et se rendent coup pour coup. 

Un duel plus indécis que jamais. D'après les derniers sondages, l'écart se resserre encore entre les deux principaux favoris de l'élection présidentielle. Une enquête d'Élabe pour BFM TV, l'Express et SFR diffusée ce vendredi place même le Président sortant (26%,-2) et sa principale rivale (25%,+2) au coude à coude. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait de justesse avec 51% (-2) contre 49% (+2) à Marine Le Pen.

Selon une autre enquête, BVA pour RTL et Orange, trois points séparent désormais le candidat LREM (26%,-1) de son adversaire du RN (23%,+2). Au second tour, il s'imposerait avec 53 % des voix contre 47 % pour Marine Le Pen. En embuscade, Jean-Luc Mélenchon confirme quant à lui son statut d'outsider à 17,5% (+2). Valérie Pécresse régresse à 8,5%, devancée par Eric Zemmour (9,5%).

Pas de consigne de vote pour Valérie Pécresse

Désormais largement distancée dans les intentions de vote, la candidate LR a annoncé vendredi sur France Inter qu'elle "ne donnerait pas de consigne de vote pour le second tour" en cas d'échec ce dimanche. Une décision saluée par Marine Le Pen sur France Info qui dénote "un changement de jurisprudence" au sein du parti de droite qui, selon elle, "n'a pas du tout envie d'être emmené comme un troupeau de moutons vers Emmanuel Macron, comme ça a été le cas en 2017".

Exprimant vendredi matin sur RTL sa frustration d'être entré tardivement en campagne en raison notamment du conflit ukrainien, Emmanuel Macron a assuré ne pas être dans "la fébrilité" alors que l'inquiétude a gagné les rangs de la majorité face à la poussée de l'extrême droite. "Conquérir, convaincre, avancer... j'ai l'esprit de conquête plutôt que l'esprit de défaite", a-t-il déclaré.

Fin de campagne tendue

Le chef de l'Etat, auquel ses concurrents reprochent d'avoir fui le débat, s'est de nouveau défendu d'avoir "regardé les Français de haut" durant son quinquennat. "Le pouvoir isole, je l'ai senti, résolument, mais je n'ai jamais cessé d'aller au contact", a-t-il dit, invoquant la "tradition républicaine" pour expliquer son refus de débattre avant le premier tour. "Le temps du débat et de la confrontation projet contre projet, c'est le deuxième tour.".

Entre lui et la candidate RN, la campagne s'est tendue au cours de ces dernières heures, Emmanuel Macron accusant de racisme et de mensonge Marine Le Pen, qui a quant à elle dénoncé des "propos outranciers et agressifs".

La priorité nationale, seule discrimination morale selon Marine Le Pen

"Je le mets au défi de trouver une seule proposition dans mon programme qui discrimine les Français en raison de leur origine, leur religion ou la couleur de leur peau", a-t-elle déclaré. "C'est ça le racisme" soulignant que, selon elle, la "priorité nationale" n'en était pas. "C'est naturel qu'en France on cherche à trouver des emplois pour les Français", a-t-elle estimé. "C'est la seule discrimination qui est morale, légale et admissible."

Pendant ce temps-là, à gauche, Jean-Luc Mélenchon a glané un soutien de poids à même de consolider son embellie de fin de campagne : celui de l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, qui a appelé à "barrer le route" à l'extrême droite dès le premier tour."

Attaqué à gauche, Mélenchon se retient de répondre

Le candidat LFI l'a remerciée sur Twitter pour "son appel à construire un deuxième tour digne de notre Histoire". Attaqué par l'écologiste Yannick Jadot (EELV), qui l'accuse de complaisance coupable envers le dirigeant russe Vladimir Poutine, et la candidate socialiste Anne Hidalgo, qui lui reproche de "laver le cerveau" des électeurs, Jean-Luc Mélenchon s'est refusé vendredi sur BFM TV et RMC à répandre le "chaos", bien que sa langue lui "pique".

Enfin, le candidat communiste Fabien Roussel, a regretté les appels au "vote utile". "Dire ça à des jeunes qui vont voter pour la première fois, je trouve ça triste. Un vote utile avec le même trio, les mêmes personnes, le même scénario ? Et pour obtenir quel résultat ?", s'est-il interrogé sur France 2, alors que la campagne pour le premier tour de la présidentielle se clôt vendredi à minuit.

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