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Au secours Ségolène revient !
15 juin 2022

Pour Jordan Bardella, «Jean-Luc Mélenchon peut

Pour Jordan Bardella, «Jean-Luc Mélenchon peut faire de l'Assemblée nationale un gigantesque squat»

Jordan Bardella a débuté l’entretien sur Europe 1 en louant son parti, lequel a fortement progressé – comme l’a montré le score de Marine Le Pen à la présidentielle d’une part, et des législatives de l’autre : « Il n’y a plus aucun territoire opaque à l’enracinement du Rassemblement National. On a toujours dit que c’était le Nord et le Sud-Est, or on s’aperçoit que dix-huit départements nous mettent au second tour, y compris en Gironde et dans le Lot-et-Garonne », a-t-il expliqué, avant de poursuivre : « Nous sommes le seul parti qui progresse : 1,2 millions de voix. Cela n’est pas arrivé depuis 1986. »

Le député européen a également critiqué la NUPES : « Mélenchon a été le chouchou des médias pendant deux semaines. Beaucoup d’observateurs ont fait mine de croire à son union de la gauche et son souhait d’être Premier ministre. Mélenchon ne peut être Premier ministre, mais il est la béquille d’Emmanuel Macron. » Il a ajouté que le chef Insoumis « a fait élire Emmanuel Macron, comme la NUPES qui a appelée à voter pour lui. »

Le président par intérim a ensuite critiqué le fait que la proportionnelle ne soit toujours pas mise en place malgré la promesse de Macron : « Sur le quinquennat précédent, malgré les onze millions d’électeurs de Marine Le Pen, nous n’avons eu que six députés. Marine Le Pen a fait 42% à la présidentielle ; nous arrivons à passer tous les freins et nous arriverons au pouvoir. » Si Bardella a assumé le fait que « des Français peuvent encore avoir peur nous [RN], nous arriverons au pouvoir. Le barrage prend l’eau, les castors sont un peu fatigués. »

« Mélenchon est un Macron pressé. Les deux sont des déconstructeurs » explique Jordan Bardella

Emmanuel Macron en a pris pour son grade : « Il a été la synthèse de la droite et de la gauche. Nous sommes dans une tripolarisation avec un bloc d’extrême-gauche, wokiste, indigéniste, que je combats, qui veut faire de la France le Venezuela et Macron qui veut en faire une salle de marché. » Puis ce fut au tour de LFI : « Elle explique que la police tue, elle manifeste avec le CCIF, avec des personnalités comme Garrido qui explique qu’il faut se réconcilier avec les terroristes : c’est du communautarisme. Mélenchon est un Macron pressé. Les deux sont des déconstructeurs. »

Sur le pouvoir d’achat, Jordan Bardella a déclaré que son parti était « contre la hausse du SMIC car ce sont les patrons de TPE et PME qui vont en pâtir », tablant sur « une hausse des salaires de 10%, en exonérant les charges patronales. » Emmanuel Macron a été pris pour cible, sur ses engagements de campagne d’il y a cinq ans cette fois-ci : « Il avait pris deux engagements : la proportionnelle et la banque de la démocratie. Depuis plusieurs années, aucune banque ne veut prêter au RN, et cela fait mal à la démocratie. »

Aux abstentionnistes, le député européen a fait passer un message : « Je leur dis d’aller voter. Car la politique d’Emmanuel Macron est partout dans leur vie. »

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