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Au secours Ségolène revient !
2 juillet 2022

Jean-Luc Mélenchon, et maintenant? L’union de la

Jean-Luc Mélenchon, et maintenant?

L’union de la gauche a mené bataille à l’Assemblée nationale cette semaine pour décrocher des postes symboliques dont la présidence de la prestigieuse commission des Finances. Une victoire collective dans laquelle Jean-Luc Mélenchon, qui n’est désormais plus député, a brillé par sa discrétion. Le leader de la Nupes a pris du recul et laisse planer le doute sur ses intentions et son avenir.

« Je n’ai aucune idée de ce qu’il compte faire » : quand on interroge des proches de Jean-Luc Mélenchon ou ses nouveaux alliés au sein de l’union de la gauche, c’est la phrase qui revient systématiquement. Il faut dire que l’insoumis a mis un soin particulier à brouiller les pistes. Un discours d’adieu au soir du premier tour de la présidentielle, puis un retour en force quelques jours plus tard avec le souhait de devenir Premier ministre. Il renonce ensuite à être député pour prendre de la hauteur, tout en promettant de rester au premier rang du combat politique, mais seulement « si on veut bien de lui ». De quoi dérouter même le plus fin des mélenchonistes« Il a surtout besoin de digérer tout ce qu’il vient de se passer », hasarde un dirigeant écologiste. Avec l’union de la gauche, Jean-Luc Mélenchon a surtout perdu la toute-puissance qu’il pouvait avoir au sein de la seule France insoumise (LFI). Preuve en est le couac de son appel à former un groupe unique à l’Assemblée nationale, aussitôt retoqué par ses alliés, le forçant à s’excuser de son initiative.

Une perte d’influence ?

« Il reste notre leader incontesté », défend le député Éric Coquerel, fidèle parmi les fidèles, alors qu’un élu communiste le juge aussi incontournable, en raison de son score à la présidentielle et de l’union qu’il a réussi à nouer juste après. Mais Jean-Luc Mélenchon est évidemment davantage en retrait, explique un député Nupes, notamment parce que le cœur du réacteur se trouve à l’Assemblée nationale, qu’il a fait le choix de quitter, laissant la place d’opposant numéro un à sa rivale d’extrême droite Marine Le Pen. « On aurait pourtant eu besoin de lui et de son expérience », regrette un autre élu de l’union de la gauche, estimant toutefois qu’il reste au centre du jeu, surtout avec la perspective d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée, si Emmanuel Macron se retrouve dans une situation de blocage politique.

Mélenchon, le recours

L’hypothèse de la dissolution est ardemment discutée, voire souhaitée, au sein de la Nupes. Jean-Luc Mélenchon se reposerait tout en fourbissant ses arguments et sa stratégie en cas de retour aux urnes« Si Macron dissout dans l’année qui vient, il sera évidemment le seul recours », analyse un député insoumis. Pas question donc de se disperser d’ici là. Et si finalement l’Assemblée trouve un moyen de fonctionner correctement, il pourrait passer la main, se consacrant notamment à sa fondation politique. À moins évidemment que la bataille annoncée au sein de la Nupes pour la présidentielle de 2027 ne le force à sortir de sa retraite pour sauver la gauche. À 75 ans, il serait toujours plus jeune que Joe Biden lors de sa victoire à la présidentielle américaine, sourit-on dans les rangs insoumis. Jean-Luc Mélenchon l’a de toute façon promis, il fera de la politique jusqu’à son dernier souffle.

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