Mis en cause pour son comportement avec les

Mis en cause pour son comportement avec les femmes, Éric Coquerel dénonce des « rumeurs infondées »

Éric Coquerel sort de son silence et répond aux accusations. Jeudi, la militante féministe Rokhaya Diallo avait stigmatisé sur RTL le comportement avec les femmes ​du nouveau président de la commission des finances de l’Assemblée, sans entrer dans les détails.

Des rumeurs infondées​, réagit Éric Coquerel dans une tribune publiée ce samedi 2 juillet sur le site du Journal du Dimanche .

Depuis plusieurs années une rumeur s’est développée à mon propos sur les réseaux sociaux​, commence le député LFI qui s’expliquera également sur BFM TV à 12 h ce dimanche 3 juillet. Je fais cette tribune pour affirmer que je n’ai jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport​, déclare encore Éric Coquerel.

Jean-Luc Mélenchon « écœuré par les attaques contre Éric Coquerel »

Éric Coquerel se dit solidaire ​du mouvement Metoo et explique avoir compris il y a quelques années qu’on ne pouvait plus avoir les mêmes rapports avec les femmes, de séduction ou simplement relationnel, dès lors qu’on était devenu un homme de pouvoir de 50 ans, et ce même dans le cadre d’échanges consentis et voulus respectueux​.

Le député a reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon. « Écœuré par les attaques contre Éric Coquerel menées depuis 5 ans sans faits ni preuves par une petite bande qui instrumentalise et rabougrit la lutte cruciale contre les violences sexistes et sexuelles pour régler ses comptes personnels », a tweeté l’ancien candidat à la présidentielle.

« Ce sont des accusations »

Sur RTL, Rokhaya Diallo avait dit avoir entendu plusieurs fois des femmes parler du comportement qu’il aurait avec les femmes​. Ce sont des accusations​, avait-elle reconnu, demandant que la lumière soit faite​.

Elle s’appuie notamment un article de 2018 du magasine Causette qui relate les mains baladeuses ​d’un responsable politique, sans citer le nom de celui-ci. Interrogée par Mediapart , la femme à l’origine de cette accusation confirme le comportement tactile du député lors d’une soirée en 2014 et plusieurs SMS insistants mais précise : Ce n’était pas une agression​. Sur Twitter, elle appelle néanmoins à sa démission et parle de lui comme d’un « harceleur aux mains baladeuses ».

Aucun signalement

Jeudi, le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise avait répondu n’avoir jamais reçu aucun signalement ​sur le sujet. Ce que confirme la femme interrogée par Mediapart : Ce n’était pas suffisamment grave.

À Mediapart, Rokhaya Diallo explique avoir entendu des récits indirects, par des militantes féministes ou des journalistes​, ainsi que la parole directe d’une personne qui ne voulait absolument pas témoigner​.

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Débattez !

Interrogée par BFMTV sur le sujet vendredi, la députée écologiste Sandrine Rousseau a expliqué qu’on lui avait aussi rapporté des rumeurs mais qu’elle ne disposait pas de témoignage direct ​concernant les faits. Est-ce que sur la base uniquement de rumeurs on peut écarter une personne ? Sans témoignage, c’est compliqué​, a encore déclaré celle qui est membre de la Nupes.