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Au secours Ségolène revient !
23 juillet 2022

«Censure» ou «fin du harcèlement» ? La

«Censure» ou «fin du harcèlement» ? La disparition du compte parodique de Sandrine Rousseau fait réagir
Sandrine Rousseau assure avoir signalé plusieurs fois le compte à Twitter, qui n'a jamais réagi. LP/Olivier Lejeune
lors de la primaire écologiste pour la présidentielle. À l’origine, comme son nom l’indiquait, il s’agissait d’un compte parodique de Sandrine Rousseau, dont il moquait les prises de position notamment féministes. Sa présentation était d’ailleurs « Presque femme politique écoféministe, Ex-présidente du conseil politique de l’autre crétin » (en référence à Yannick Jadot). Si la députée de la 9e circonscription de Paris était la principale cible des tweets, d’autres figures politiques étaient concernées, notamment Yannick Jadot ou Manuel Valls (à l’issue des élections législatives). Compte supprimé et non suspendu Certains internautes ont vu de la censure dans la disparition du compte. Y compris l’ancien candidat aux législatives du parti Reconquête, Bruno Attal, qui y a vu une victoire « de l’extrême gauche ». « Si ces gens étaient au pouvoir, nous serions bâillonnés, voir au goulag », jugeait-il dans un tweet ce vendredi. C’est loin d’être le seul proche d’Éric Zemmour à avoir réagi. Samuel Lafont, chargé de sa stratégie numérique, estime que Sandrine Rousseau « raconte tellement n’importe quoi qu’il est difficile de (la) parodier ». La candidate aux législatives de Reconquête, Lucy George, a jugé que le compte était « victime de l’intolérance de l’extrême gauche triste et morne ». Sauf que, comme le précise BFMTV, qui a obtenu la confirmation de Twitter, c’est le propriétaire du compte qui l’a supprimé de manière volontaire, et non le réseau social qui l’a suspendu. Le règlement précise effectivement que « lorsque le propriétaire d’un compte désactive son compte, un message indique que la page est indisponible », c’est le cas pour « @sandruisseau ». À l’inverse, lorsque la suspension est décidée par Twitter il est écrit « compte suspendu », c’est par exemple le cas avec celui de Donald Trump (@realDonaldTrump). Pour Sandrine Rousseau, c’est le soulagement qui l’emporte. « Ce n’est pas un compte parodique, c’est un compte de cyberharcèlement de la droite extrême. (…) Et en effet Twitter a toujours refusé de le sanctionner malgré le fait qu’il lance régulièrement des raids et malgré les très nombreux signalements », a-t-elle réagi sur le réseau social ce vendredi.
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