«Les extrêmes aboient» : les propos de Gabriel

«Les extrêmes aboient» : les propos de Gabriel Attal, sur les débats à l’Assemblée, ne passent pas chez les Insoumis

orbière n'a pas apprécié les propos de Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics. REUTERS/Benoit Tessier

a été définitivement adopté dans la nuit de mardi à mercredi, Gabriel Attal, le ministre délégué aux Comptes publics est revenu dans une interview au Figaro sur les débats qui ont animé l’hémicycle, au moment de voter ce texte. « L’Assemblée nationale doit être le cœur battant de la démocratie. Ce texte est illustratif de la nouvelle méthode. On a trouvé au sein du Parlement une série de compromis majeurs avec d’autres groupes politiques qui ne font pas partie de la majorité », s’est félicité le principal intéressé. Avant d’envoyer une (grosse) pique aux députés de la France Insoumise et du Rassemblement national qui se font très souvent entendre dans l’hémicycle : « On l’a vu hier soir, tandis que les députés Insoumis éructaient et que les députés RN quittaient l’Hémicycle au moment du vote, les extrêmes aboient mais le compromis passe », a lancé Gabriel Attal. Il n’est plus rare de voir des élus interrompus lors de leur prise de parole, certains claquant leurs pupitres, d’autres n’hésitant pas à crier pour déstabiliser. Réaction immédiate de LFI La pilule n’est pas passée du côté de La France Insoumise qui a rapidement condamné les propos du ministre délégué aux Comptes publics. Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis y est allé de sa réaction sur Twitter : « Ce monsieur, un temps porte-parole du gouvernement, nous compare donc à des chiens !! Ces insultes sont intolérables et transpirent l’antiparlementarisme le plus rance, et ce ministre méprisant ferait mieux de fermer les niches… fiscales », a-t-il répondu en faisant référence aux mesures de lutte contre l’évasion fiscale proposées par les parlementaires de la Nupes. Raquel Garrido, députée de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis a rejoint son compagnon d’hémicycle sur ses réseaux sociaux : « Un ministre traite des parlementaires de chiens. Qui s’indignera ? », s’est-elle interrogée.