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4 août 2022

Antisémitisme : une tribune de Michel Onfray met

Antisémitisme : une tribune de Michel Onfray met en colère les Insoumis

Accusation

 

Dans une tribune publiée le 30 juillet dans le « Journal du Dimanche », le philosophe Michel Onfray, a fustigé le rôle de certains Insoumis et communistes dans la résurgence de l’antisémitisme en France. Une accusation qui a eu le don d'agacer certains membres du parti de Jean-Luc Mélenchon.

Depuis dimanche dernier, une partie de la gauche se dresse contre le philosophe Michel Onfray. Dans une tribune, publiée dans Le Journal du Dimanche, l'essayiste a estimé qu'une partie de la gauche « paraît son antisémitisme d'un antisionisme », visant particulièrement des membres du Parti communiste et de la France Insoumise. Une accusation qui a eu le don d’agacer certains membres du parti de Jean-Luc Mélenchon, à commencer par Manuel Bompard.

Invité de la matinale de CNews ce mardi 2 août, le député LFI des Bouches-du-Rhône a torpillé les écrits de Michel Onfray, estimant que sa tribune est « extrêmement choquante » et « à côté de la plaque » d’un point de vue historique.  « Pour le reste il n’y a aucun antisémitisme à la France Insoumise (...) Il peut y avoir bien évidemment une contestation de la politique de l’État d'Israël, c’est autorisé, c’est nécessaire et je pense que c’est légitime. Mais bien évidemment nous luttons contre la propagation et la diffusion des idées antisémites qui sont insupportables » s’est défendu l’Insoumis.

« IL DOIT FAIRE ATTENTION À CE QU'IL DIT »

Même son de cloche la veille du côté de son collègue Louis Boyard, qui s’en était pris frontalement à l’essayiste sur Europe 1. « Je le trouve assez insupportable », avait-il chargé d'entrée de jeu. « L'antisémitisme n'est pas un mot que l'on peut utiliser comme ça à la légère (...) Quand nous, on pose ces questions-là, on les pose parce qu'on s'intéresse à la question des droits de l'homme, pas parce qu'on aurait un quelconque problème avec une religion. Et c'est là où je dis qu'il faut qu'il fasse attention à ce qu'il dit parce que l'antisémitisme, c'est un mot chargé d'une histoire lourde », a ensuite déclaré le député du Val-de-Marne.

Mi-juillet, une quarantaine de députés de gauche, en majorité communistes, avait signé une proposition de résolution condamnant le « régime d'apartheid institutionnalisé » par Israël contre les Palestiniens, s'attirant dans la foulée une condamnation du Crif qui a parlé « d'antisémitisme » sous couvert « d'antisionisme ». Le texte déposé par le communiste Jean-Paul Lecoq a été signé par une vingtaine d'élus de son groupe, dont l'ancien candidat à la présidentielle Fabien Roussel, ainsi que par des élus LFI comme Adrien Quatennens, la socialiste Christine Pires-Beaune, ou les écologistes Aurélien Taché et Sabrina Sebaihi.

Plus tôt encore, la députée LFI du Val-de-Marne avait suscité un tollé après avoir qualifié dans l’hémicycle Élisabeth Borne de « rescapée », certains y voyant une référence à son défunt père, ancien déporté. L’élue Insoumise s’était immédiatement défendue de toute référence à l’histoire familiale de la Première ministre.

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