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Au secours Ségolène revient !
19 décembre 2018

SEGOLENE ET LE RETOUR DE LA DEMOCRATIE

 

SEGOLENE ET LE RETOUR DE LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

Les Gilets Jaunes se réapproprient la démocratie participative chère la mégère du Poitou qui ressurgit aussitôt pour vanter son bilan à la tête du Poitou-Charentes. Et de rêver à la France qu'elle aurait construit en 2007 si....C'est oublier son sinistre bilan régional et l'enfumage total de 2007 comme nous l'avons exposé hier :

En 2007, la candidate socialiste avait défendu une démocratie plus directe lors de la campagne présidentielle.

Ségolène Royal estime aujourd’hui que la France a assez perdu de temps, et voit d’un oeil favorable le «RIC» promu par les Gilets jaunes.

 

Quel regard portez-vous sur le RIC proposé par les gilets jaunes ?

SÉGOLÈNE ROYAL. Saisissons la balle au bond ! C’est un beau débat qui doit être discuté, expérimenté. Regardons sur quels sujets ce référendum peut être utile. Je crois qu’il est plus que temps de faire respirer notre démocratie, de la rendre plus transparente. Après la crise que nous avons traversé, le président de la République sera je le pense disposé à prendre en compte ce genre de demandes, qui ne coûte rien, tant budgétairement que politiquement.

Certains élus de la Nation n’y verront-ils pas une remise en cause de la démocratie représentative ?

Ce sont des combats d’arrière-garde ! Les mêmes critiques que j’aie entendues il y a plus de dix ans. Ils doivent comprendre que la démocratie participative ne s’oppose pas aux autres formes de démocraties, sociale ou représentative. Au contraire, elle les irrigue.

Cela ne ralentit pas le processus de décision ?

Au contraire. Comme je l’ai expérimenté à la tête de la région Poitou-Charentes, dès que vous associez les citoyens, dès que c’est moins opaque, les solutions deviennent beaucoup mieux calibrées. Si on l’avait fait dès le début à Notre-Dame-des Landes, l’aéroport aurait été construit. On aurait gagné du temps.

La colère des Gilets jaunes, c’est aussi une crise de la représentation ?

Il y a un déficit démocratique évident. Les citoyens ont le sentiment que les choses sont décidées unilatéralement, de façon opaque. Et c’est d’autant plus dérangeant que la perception des injustices progresse. A chaque fois que les dirigeants prétendent qu’il n’y a pas d’alternatives, que c’est la seule solution, c’est une faille dans le processus démocratique. On a ainsi expliqué la taxe carbone par l’écologie, mais les gens n’ont pas compris ce lien, ils ont pensé qu’on se moquait d’eux. Il y a une aspiration profonde à être respectés en tant que citoyens informés.

C’est un mal français ?

Peut-être oui, car il y a dans notre pays un mythe d’une verticalité du pouvoir. Les notable ou les parlementaires, députés ou sénateurs, pensent qu’ils ont le monopole de la représentation démocratique. Mais la démocratie représentative ne suffit pas. Elle ne respire pas assez, n’est pas suffisamment transparente. C’est déjà le constat que j’avais formulé en 2007. Depuis, la France n’a malheureusement pas progressé alors que la demande citoyenne, elle, est croissante. Comme en plus les discours politiques sont accompagnés de discours culpabilisateurs - genre les Gaulois réfractaires aux réformes - cela a accentué le malaise démocratique. Il est plus que temps aujourd’hui d’oser la révolution participative !

Il n'a meilleur hommage que celui que l'on se décerne soi-même....

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