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Au secours Ségolène revient !
4 février 2020

Ségolène Royal revient sur ses propos

Ségolène Royal revient sur ses propos controversés sur Mila

Dimanche, l'ancienne ambassadrice des pôles avait critiqué les propos d'une jeune fille "encore en crise d'adolescence".

 

Par Romain Herreros

 

POLITIQUE - ebooElle se dit la cible des “flèches empoisonnées de ceux qui s’arrogent le monopole de la vertu”. Dans un communiqué publié sur Fack ce lundi 3 février, Ségolène Royal a tenu à préciser les propos controversés qu’elle a tenus à propos de l’affaire Mila, cette adolescente cyberharcelée et menacée de mort après avoir insulté l’islam sur Instagram. 

Dimanche, l’ex-ambassadrice des pôles avait refusé d’ériger “cette adolescente qui manque de respect” en “parangon de la liberté d’expression” provoquant une avalanche de réactions indignées. Des critiques qu’elle met sur le dos de son franc-parler: “parce que j’ai simplement rappelé ce qu’est la laïcité. C’est la liberté de conscience et de culte, le droit de croire et de ne pas croire. La séparation de l’église et de l’État. Et le droit de critiquer une religion”. 

“La hargne et la violence”

L’ancienne ministre de l’Environnement déplore être prise entre les feux croisés de deux familles politiques diamétralement opposées. “Pour les critiques venant de l’extrême droite, chacun a bien compris pourquoi par rapport aux musulmans et au fonds de commerce de la haine à leur endroit. Pour les autres notamment venant de gauche, cela me rappelle la hargne et la violence des attaques que j’ai subies en 2007 lorsque j’ai repris le drapeau tricolore, réhabilité la nation et ‘La Marseillaise” ainsi que la valeur travail et un ordre juste ( souvenez-vous, pour ces détracteurs, j’étais pire que Pétain!)”, écrit-elle. 

Et l’ex-candidate à l’élection présidentielle d’insister: “j’ai dit, et je le confirme ici que l’on pouvait critiquer une religion mais qu’il n’était pas interdit de ne pas injurier! Et qu’un Instagram d’une jeune fille de 15 ans peut-être en crise d’adolescence ne pouvait servir de base à un débat sérieux sur le sujet”. 

Plus loin, Ségolène Royal s’interroge sur les répercussions que peut avoir une polémique nationale sur une mineure de 15 ans. “N’est-elle pas la première victime de ces empoignades?”, interroge la cheffe de file de Désirs de France qui juge “irresponsable” la comparaison “que certains font sur Twitter avec les crimes atroces contre Charlie”. 

Ségolène Royal appelle en conclusion à laisser “Mila tranquille” et à se montrer vigilant quant aux “récupérations et instrumentalisations de toutes natures”. En d’autres termes, à ne pas polémiquer tout en polémiquant. 

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