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12 juin 2021

Polémique Mélenchon: le complotisme n'est "pas de

Polémique Mélenchon: le complotisme n'est "pas de gauche", dit Jadot (EELV)

"Aller sur les terres du complotisme, ça n'est pas de gauche", a estimé vendredi l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, candidat potentiel à la primaire écologiste pour 2022, après les propos de Jean-Luc Mélenchon liant attentats et élection présidentielle.

"Même s'il y a incontestablement aujourd'hui un public pour le complotisme, notre responsabilité est de les sortir de ce complotisme, non pas de les flatter", ce qui n'est "pas responsable", a-t-il estimé sur franceinfo, en appelant par ailleurs les responsables politiques à sortir du "débat moisi" alimentant "les paniques identitaires".

Les déclarations du leader de La France insoumise "ne correspondent pas à son histoire, ses idées, la place qu'il doit occuper dans le paysage politique", et il y a de sa part "soit un opportunisme, un cynisme à aller chasser sur les terres du complotisme, soit une dérive, mais les deux sont totalement hors perspective pour la gauche et les écologistes", a-t-il insisté.

Evoquant ses relations avec le leader de LFI dans sa tentative d'oeuvrer à une union de la gauche pour 2022, M. Jadot a affirmé qu'après lui "avoir gentiment expliqué qu'il y avait deux gauches irréconciliables pour un premier tour", M. Mélenchon était "sur le registre de l'insulte" et qu'il ne pouvait donc pas y avoir de "construction politique".

Mais "personne n'est propriétaire de ses électrices et ses électeurs", a relevé M. Jadot.

Compte-t-il convaincre les déçus de M. Mélenchon de le rejoindre ? "On va continuer à travailler", a-t-il simplement répondu, en réitérant son appel à "tous les progressistes, les humanistes, les écologistes, à travailler pour une perspective de victoire en 2022".

Les propos de Jean-Luc Mélenchon prédisant dimanche "un grave incident ou un meurtre" dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, un événement "écrit d'avance", ont suscité l'indignation dans la classe politique. Mais aussi parmi les familles des victimes des attentats islamistes, le chef des Insoumis citant notamment la tuerie commise par Mohammed Merah en 2012.

Le reste de la gauche et les écologistes l'ont mis à l'index.

L'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg a estimé jeudi que le leader de LFI était "aujourd'hui le problème de la gauche, un facteur de blocage" pour l'unité. Ce à quoi Jean-Luc Mélenchon a répondu en revendiquant le fait d'être effectivement "un problème" pour la "gauche traditionnelle", puisque, a-t-il vanté, il la domine dans les sondages: "Ils sont derrière et moi devant", a-t-il fait valoir.

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