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Au secours Ségolène revient !
4 novembre 2021

Hidalgo étrille Zemmour, les chasseurs s’énervent

Hidalgo étrille Zemmour, les chasseurs s’énervent contre Jadot, le climat s’invite dans le débat

JE

 

Mélenchon derrière Rousseau ?

Vous connaissez le proverbe : avec des « si », on mettrait Paris en bouteille. Ou bien Jean-Luc Mélenchon sur la touche. En effet, le leader « insoumis » se serait dit prêt à s’effacer devant la candidature de Sandrine Rousseau, mettant ainsi fin à une suite de candidatures infructueuses à la présidentielle. A un certain nombre de conditions, bien sûr. « En cas de victoire [à la primaire écologiste], si elle m’était passée devant dans les sondages, je me serais rallié à elle », aurait-il confié à des proches selon BFMTV.

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Mais Sandrine Rousseau a perdu la bataille face à son rival Yannick Jadot. « Il a mis deux jours à se remettre », assure, croix de bois croix de fer, un proche de l’ancienne candidate. « On le croit sincère, il paraissait vraiment affecté. » Sincère, vraiment ? A moins que ce ne soit qu’une fine stratégie pour récupérer les voix de l’écolo.

Hidalgo tacle le « guignol » Zemmour

Pour elle, c’est un « guignol négationniste et raciste ». Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle a refusé tout net de débattre avec le pas-tout-à-fait candidat Eric Zemmour. « Je ne débats pas avec un négationniste, je ne débats pas avec un raciste et je ne débats pas avec cette personne-là qui est en train de bafouer et de marcher complètement, de piétiner ce qui est l’histoire de notre pays, ce qui est sa grandeur et ce que sont ses valeurs », a fait valoir la maire de Paris, invité dans « le Grand Jury » sur LCI.

Avec fougue (peut-être même un peu trop, puisqu’elle en a cassé son verre d’eau), elle a interpellé les journalistes et les Français. « Réveillez-vous, vous aussi les journalistes, réveillez-vous », s’est-elle énervée, appelant aussi de ses vœux un sursaut de la population avant qu’il ne soit « trop tard ».

« Personne ne va dans la rue pour manifester (alors qu’il) vous explique que le général de Gaulle et Pétain, c’est la même chose… Et il n’y a pas une manif dans les rues de nos villes, vous croyez que ça, c’est un pays qui va bien ? »

Selon les derniers sondages, le président Emmanuel Macron, qui n’a pas encore dit s’il était candidat à un second mandat, arriverait en tête du premier tour de la présidentielle de 2022, suivi de Marine Le Pen (RN) et du presque candidat Éric Zemmour.

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Le Kremlin, lui, vote pour le polémiste

Cette fois, ce ne sont plus seulement des médias russes qui soutiennent Eric Zemmour en lançant des attaques d’une rare violence contre Emmanuel Macron. « Aux mains de la finance mondiale et des Américains » dont il comblerait les désirs les plus inavouables, le président français est ainsi comparé par l’agence officielle RIA Novosti, à « une escort girl de luxe qui comprend ce qu’on attend d’elle et quand ». Pour la partie plus théorique, c’est le think tank russe, Rousstrat, proche du Kremlin, qui dit sans doute tout haut ce que Vladimir Poutine pense tout bas.

Cet « institut de stratégie de politique internationale » a estimé que « compte tenu de sa popularité croissante, Eric Zemmour peut battre Macron ». « Et dans ce cas », s’emballe « la boîte à idées » du Kremlin, en s’appuyant sur des déclarations du présumé candidat, « il n’est pas impossible que nous assistions à une alliance entre Moscou, Paris et Berlin qui affrontera les Anglo-Saxons menés par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. »

Interdire la chasse le week-end ? « Débile »

Alors qu’un automobiliste touché par une balle alors qu’il circulait entre Rennes et Nantes samedi se trouve toujours entre la vie et la mort, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des Chasseurs, s’est exprimé sur le sujet lundi, sur l’antenne de Sud Radio, estimant que « le risque zéro n’existe [ait] pas ».

Willy Schraen a par ailleurs qualifié de « débiles » les propositions faites vendredi par le candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, d’interdire la chasse pendant le week-end et les vacances scolaires« Si vous voulez interdire quelque chose, qu’ils interdisent la chasse tout court, parce que les gens qui chassent sont des gens qui travaillent. » Attention, Jadot pourrait bien le prendre au mot.

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Le changement climatique perturbe la COP

C’était dimanche le premier jour de la COP26 à Glasgow. Pour l’occasion, chefs d’Etats, scientifiques, membres d’ONG mais aussi nombre de journalistes ont fait le déplacement. En train bien sûr, bien moins polluant que l’avion. Sauf que… des intempéries records ont coupé certains accès à Glasgow.

Depuis plusieurs jours, des tempêtes s’abattent en effet sur le nord du pays. Résultat, des arbres ont chuté sur les voies de chemin de fer, arrachant les caténaires de la ligne reliant Londres à Glasgow. Plusieurs événements ont ainsi dû être repoussés ou annulés. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que le climat, lui, a fait son entrée fracassante lors du sommet.

La photo du jour

Face au péril climatique, les dirigeants de notre monde ont deux options : parvenir à un accord ambitieux lors de la COP26, ou s’en remettre à la chance. Une photo montrant les dirigeants des pays riches, en déplacement à Rome pour le sommet du G20, a laissé entendre que la deuxième option n’était pas si farfelue.

L’image, postée dimanche sur Twitter par Bruno Maçaes, un consultant portugais et ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, montre plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont Emmanuel Macron, Angela Merkel ou Narendra Modi, dos à la fontaine de Trevi, jetant une pièce de monnaie dans l’eau. « Les dirigeants mondiaux lancent une pièce à Trevi pour se porter chance dans la lutte contre l’urgence climatique » indique-t-il pour toute légende.

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Le Réveil politique – Faits de campagne, analyses, anecdotes… Chaque matin, « l’Obs » décrypte la campagne présidentielle.

Par Margaux Otter
·Publié le 2 novembre 2021 à 7h47·Mis à jour le 2 novembre 2021 à 7h50
Temps de lecture 5 min

A 172 jours du second tour de l’élection présidentielle, le climat et Zemmour sont au cœur du débat.

Mélenchon derrière Rousseau ?

Vous connaissez le proverbe : avec des « si », on mettrait Paris en bouteille. Ou bien Jean-Luc Mélenchon sur la touche. En effet, le leader « insoumis » se serait dit prêt à s’effacer devant la candidature de Sandrine Rousseau, mettant ainsi fin à une suite de candidatures infructueuses à la présidentielle. A un certain nombre de conditions, bien sûr. « En cas de victoire [à la primaire écologiste], si elle m’était passée devant dans les sondages, je me serais rallié à elle », aurait-il confié à des proches selon BFMTV.

Mais Sandrine Rousseau a perdu la bataille face à son rival Yannick Jadot. « Il a mis deux jours à se remettre », assure, croix de bois croix de fer, un proche de l’ancienne candidate. « On le croit sincère, il paraissait vraiment affecté. » Sincère, vraiment ? A moins que ce ne soit qu’une fine stratégie pour récupérer les voix de l’écolo.

Hidalgo tacle le « guignol » Zemmour

Pour elle, c’est un « guignol négationniste et raciste ». Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle a refusé tout net de débattre avec le pas-tout-à-fait candidat Eric Zemmour. « Je ne débats pas avec un négationniste, je ne débats pas avec un raciste et je ne débats pas avec cette personne-là qui est en train de bafouer et de marcher complètement, de piétiner ce qui est l’histoire de notre pays, ce qui est sa grandeur et ce que sont ses valeurs », a fait valoir la maire de Paris, invité dans « le Grand Jury » sur LCI.

Avec fougue (peut-être même un peu trop, puisqu’elle en a cassé son verre d’eau), elle a interpellé les journalistes et les Français. « Réveillez-vous, vous aussi les journalistes, réveillez-vous », s’est-elle énervée, appelant aussi de ses vœux un sursaut de la population avant qu’il ne soit « trop tard ».

« Personne ne va dans la rue pour manifester (alors qu’il) vous explique que le général de Gaulle et Pétain, c’est la même chose… Et il n’y a pas une manif dans les rues de nos villes, vous croyez que ça, c’est un pays qui va bien ? »

Selon les derniers sondages, le président Emmanuel Macron, qui n’a pas encore dit s’il était candidat à un second mandat, arriverait en tête du premier tour de la présidentielle de 2022, suivi de Marine Le Pen (RN) et du presque candidat Éric Zemmour.

Le Kremlin, lui, vote pour le polémiste

Cette fois, ce ne sont plus seulement des médias russes qui soutiennent Eric Zemmour en lançant des attaques d’une rare violence contre Emmanuel Macron. « Aux mains de la finance mondiale et des Américains » dont il comblerait les désirs les plus inavouables, le président français est ainsi comparé par l’agence officielle RIA Novosti, à « une escort girl de luxe qui comprend ce qu’on attend d’elle et quand ». Pour la partie plus théorique, c’est le think tank russe, Rousstrat, proche du Kremlin, qui dit sans doute tout haut ce que Vladimir Poutine pense tout bas.

Cet « institut de stratégie de politique internationale » a estimé que « compte tenu de sa popularité croissante, Eric Zemmour peut battre Macron ». « Et dans ce cas », s’emballe « la boîte à idées » du Kremlin, en s’appuyant sur des déclarations du présumé candidat, « il n’est pas impossible que nous assistions à une alliance entre Moscou, Paris et Berlin qui affrontera les Anglo-Saxons menés par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. »

Interdire la chasse le week-end ? « Débile »

Alors qu’un automobiliste touché par une balle alors qu’il circulait entre Rennes et Nantes samedi se trouve toujours entre la vie et la mort, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des Chasseurs, s’est exprimé sur le sujet lundi, sur l’antenne de Sud Radio, estimant que « le risque zéro n’existe [ait] pas ».

Willy Schraen a par ailleurs qualifié de « débiles » les propositions faites vendredi par le candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, d’interdire la chasse pendant le week-end et les vacances scolaires« Si vous voulez interdire quelque chose, qu’ils interdisent la chasse tout court, parce que les gens qui chassent sont des gens qui travaillent. » Attention, Jadot pourrait bien le prendre au mot

Le changement climatique perturbe la COP

C’était dimanche le premier jour de la COP26 à Glasgow. Pour l’occasion, chefs d’Etats, scientifiques, membres d’ONG mais aussi nombre de journalistes ont fait le déplacement. En train bien sûr, bien moins polluant que l’avion. Sauf que… des intempéries records ont coupé certains accès à Glasgow.

Depuis plusieurs jours, des tempêtes s’abattent en effet sur le nord du pays. Résultat, des arbres ont chuté sur les voies de chemin de fer, arrachant les caténaires de la ligne reliant Londres à Glasgow. Plusieurs événements ont ainsi dû être repoussés ou annulés. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que le climat, lui, a fait son entrée fracassante lors du sommet.

La photo du jour

Face au péril climatique, les dirigeants de notre monde ont deux options : parvenir à un accord ambitieux lors de la COP26, ou s’en remettre à la chance. Une photo montrant les dirigeants des pays riches, en déplacement à Rome pour le sommet du G20, a laissé entendre que la deuxième option n’était pas si farfelue.

L’image, postée dimanche sur Twitter par Bruno Maçaes, un consultant portugais et ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, montre plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont Emmanuel Macron, Angela Merkel ou Narendra Modi, dos à la fontaine de Trevi, jetant une pièce de monnaie dans l’eau. « Les dirigeants mondiaux lancent une pièce à Trevi pour se porter chance dans la lutte contre l’urgence climatique » indique-t-il pour toute légende.

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